CHRONOLOGIE
1149 - 1188 Octroi des coutumes à Tarascon par le comte Roger Bernard 1er. Concédées à ceux qui
viendraient s’installer à demeure et construire au dessous du Castella...
(AD64 – E 483 , H.G.L, tome VIII, acte 190-I,
col.688-691 et copie moderne
AD09 – 1 J 285 )
1192 4 avril, Donation de Raimond-Roger, comte de Foix, à l’abbaye de Boulbonne, d’une terre avec la
maison qui y est construite, située à côté du castrum de Tarascone et depuis le pont sur l’Ariège jusqu’à la rue qui monte à la clausura castelli.
(AD09 – E 83, f° 219r et copie Doat, 83, f°
218r – 219v.)
1199 15 mars, l’abbaye de
Boulbonne avait une maison dans le castrum de Tarascon qui était exempte de tous droits
seigneuriaux, ainsi qu’on peut en juger par une charte consentie par Raymond-Roger Comte de Foix en faveur de ce monastère.
( H.G.L, To VIII p.452 ; To III,
preuves 187 et 8° 60 pp. 237-238 )
1204 Raimond
Agulher, originaire de Tarascon, Diacre du Sabartés puis évêque cathare du Razés, tenait « maison » à Tarascon avec son frère Guiraud . Il finira sur le bûcher de Montségur en 1244
1212 Confirmation des Coutumes de Tarascon.
( cart. Tarascon n° 90)
1213 27 janvier, acte de serment au roi de France, qui
dénombre 6 grottes fortifiées et 17 châteaux forts dont le castrum de Tarascone .
(voir Duvernoy épopée cathare p. 100, 8° 1650 p.311 et G. Catel
histoire
des comtes de Toulouse, 1623,
p.276)
1216 01 juillet, confirmation par Raimond Roger, comte de Foix, des Coutumes de la ville neuve de Tarascon, fondée au 12ème siècle
par le Comte Roger Bernard Ier. Le barri existait déjà puisque les habitants de ce quartier sont taxés par le comte de Foix.
(AD09 - 1 J 285; AD64 - E
483/2, 688-691 et H.G.L., t° VIII, acte 190-1, col. 688-691)
1224 La bulle du
pape Honorius III relative à l’église de Sabart confirme les biens de l’abbaye de St-Volusien de Foix,
parmi ces biens figuraient, dans le Haut Sabartès, l’église de Ste-Quitterie du faubourg de Tarascon.
(Doat 96, f° 267r – 271 r , cart. Boulb. p.12 et Gallia XIII, instr. ; p.91)
1229 Septembre, le comte Roger Bernard II accepte les propositions du traité de paix de Meaux, il se soumet dans l’église de St-Jean de Verges aux représentants du pape et du roi, il remet le château de
Foix , de Montgrenier, lordat et de Montréal de Sos à Blanche de Castille et il gagne Tarascon, résidence comtale, avec Ermessinde.
1231 13
mars, Tarascon vit le mariage de Roger fils de Roger Bernard
III comte de Foix avec Brunissende de Cardonne de Béziers .
1232 10 février,
Roger Bernard III, comte de Foix épouse en seconde noces à Tarascon Ermengarde de Narbonne.
( cart. Tarascon
n° ? )
1239; 1259 Les Consuls de Tarascon, au nom de la communauté, jouissaient du droit péage du pont en bois jeté sur l’Ariège. Première mention du Consulat de Tarascon
(cart. Tarascon n° 30)
1272 Juillet-août,
l’enquête sur les limites du comté de Foix, mentionne que le castrum de Tarascon faisaient partie des possessions du comte qui furent données en gage au roi de France Philippe le Hardi.
C’est à cette même date que
l’on trouve la première mention d’un châtelain de Tarascon du nom de Pierre de Gavarret.
(AD09 - 1 j 90; AD64 – E 398; H.G.L., to X col 92 acte 5, pag. 105-106 et BN, ms lat. 9187, f°72)
1284 Pierre de Gavarret, châtelain de Tarascon est témoin d’un acte concernant Lézat.
( cart. Lézat n° 221 )
1298 Pierre Montanier
est le châtelain du château de Tarascon.
(cart. de Miglos , E 87, f° 44 r° - 48 v° )
1300 Concession faite par Roger Bernard III, comte de Foix, aux consuls et
habitants de Tarascon que le faubourg : «…qui est au delà du pont de Tarascon sera de la communauté et du taillable de Tarascon, et les habitants depuis le pont de Sabart usque ad
corbésian… », en sorte que les consuls de Tarascon puissent
faire imposer les mêmes peines que dans la ville et que néanmoins les habitants dudit faubourg dans les limites susdites restassent sous la juridiction du Bayle de Quié.
( Tour Ronde XXVIII, 34 ; cart.
Boulbonne , 76 et cart. Tarascon n° 23 et BM Toulouse, ms 638, f° 76)
7 mars, acte touchant le droit de haute justice, possédé par le Comte de Foix sur les faux
monnayeurs, emprisonnés au castrum de Tarascon in savartesio, qui se cachaient auparavant dans la spelunca que vocatur
Lombriga.
(Doat, vol 177, f°63 et HGL, preuves To
X, acte 103, col. 362-365)
1301 Le
comte Roger Bernard III, confirme les donations faite par lui aux dits consuls de Tarascon dont celle du champ de la foire pour la somme de 30 livres.
Ce dont entraîna certainement la construction d’une troisième porte dite
« porte du foirail » sans doute à l’emplacement de l’actuelle porte « la
Caussade ».
( cart. Tarascon n° 23 )
Guillaume Bayard est notaire du Sabarthés et châtelain de Tarascon.
(AD09 – E 87 f° 20 r-v)
1302 3 mars ,
alors qu’il se préparait à une nouvelle expédition en catalogne, que mourut Roger-Bernard III (1263-1302). Il est dit que Pierre Autier aurait « consolé » le comte dans la foi et l’église cathare, dans une « grande salle » du château de Tarascon, grâce à l’entremise du châtelain Guillaume
Bayard.
( Vatican, ms Lat 4030, Jean Duvernoy, Jacques
Fournier, interrogatoire n°49, pp. 595 - 596 et HGL, to IV, p.108)
1304 Confirmation
des franchises et acte qui défend de vendre ou d’acheter des
marchandises « hors des clausures de la ville » sous peine de dix marcs d’argent d’amende et de la confiscation des dites marchandises.
( cart. Tarascon n° 73 et H.G.L. ;
VIII, acte 190, col. 692-3)
Une déposition précise la
configuration des remparts « …sortit de la maison du dit Bernard ….et par les lices des murs de Tarascon… ».
(B.N.–ms. Lat. 4269 et AD09 – 8°1802, l’inquisiteur Geoffroy d’Ablis et les
cathares du comté de Foix (1308-1309), traduit par A.
Pales-Gobillard ,
1984, p.343)
1305 Septembre, le sénéchal de Carcassonne, voulant prélever
l’impôt ( cinquantième
) que le roi de France, levait pour subvenir aux frais de la guerre des Flandres; Foix, Varilhes et Tarascon ferment leurs portes et tendent des chaînes de fer à tous leur accès.
Le sénéchal condamna la ville de Tarascon à 500 livres tournois. Les consuls relevèrent appel de
cette sentence auprès du roi.
( H.G.L., t°4, p.132-133 ; collection de Doat, ville de Foix, t° 96 et cart. Boulb ,
164 )
1308 Arnaud Cicredi (
Sicre ), est châtelain de Tarascon. En 1311, il devint procurateur et trésorier du comte de Foix, fonctions qui faisaient de lui un haut
fonctionnaire du comté de Foix comme pouvait l’être un sénéchal ou un juge. En 1312, il apparaît comme notaire de Tarascon.
( AD09 – E 87, f°12r – 13v ; Jean Duvernoy, J. Fournier t° 1, p.820 et Cart.
Boulbonne , 50 )
Un borgne du Val-de-d’Aignes est enterré par un hérétique dans le cimetière de
l’église
du « bienheureux Michel » de Tarascon.
(B.N.–ms. Lat. 4269 et AD09 – 8°1802, l’inquisiteur Geoffroy d’Ablis et les
cathares du comté de Foix (1308-1309), traduit par A.
Pales-Gobillard ,
1984, p.343)
1320 La porte de la leude est attestée au Nord de la ville par le registre d’inquisition de Jacques
Fournier.
(Jean Duvernoy, Jacques Fournier, t°1, pp.
206-207)
9 Mai, Jacques Fournier, évêque de Pamiers depuis 1317, en déplacement à Tarascon mande à se présenter devant lui Arnaud
de Savinhan de Tarascon accusé d’hérésie. La rencontre se passe dans la maison de Arnaud de Niaux, qui se trouvait dans le château de Tarascon.
( Molinier, Tribunal inquisition, page
148 ; AD09 - 8° 271 )
1322 25 juillet , l’évêque de Pamiers, Jacques Fournier, vient à Tarascon et y célèbre la messe le dimanche après la Sainte-Marie Madeleine dans l’église de Sabart. L’évêque loge
chez Arnaud de Niaux qui possède une maison dans le château de Tarascon.
1323 Le tribunal de
l’inquisition siège à Tarascon le 21 et 25 juillet. Les audiences ont lieu dans une maison particulière, celle de Arnaud de Niaux.
1324 Le registre d’inquisition de jacques fournier, mentionne : « … au lieu-dit du champ de Foire, qui touche le rempart de la ville…».
(Vatican, ms lat. 4030 et J.Duvernoy, jacques Fournier, n° 87, p.1214)
Et aussi : « …la porte de Tarascon, dite porte de la Leude… ».
(Vatican, ms lat. 4030 et J.Duvernoy, jacques Fournier, n° 89, p.1245)
1333 Le comte de Foix accorde aux consuls de Tarascon un droit d’Aide de adjudo, pour subvenir à l’entretien de la Clausure et aux réparations des ponts.
( cart. Tarascon n° 41 et n° 61
et AD09 – Doat, 95 f° 188r – 191 v)
1382 On
construisait encore le clocher de l’église Saint-Michel à Tarascon. Il ressort que le 17 janvier , le sieur Michel Bertheu, maçon et charpentier à Tarascon , donne quittance à Raymond Picas et
Guillaume Gautier, fabriciens des églises de Tarascon, à Raimon Mathieu leur associé, ainsi qu’à la communauté représentée par les consuls Arnaud Périer et Bernard de Nugolh de vingt florins d’or
aragonais, en déduction d’une somme plus importante.. et qui lui avait été promise pour la construction du clocher de l’église.
(ADA – E 357, f° 9 - 10.)
1385 Dans le rôle des feux du comté, Tarascon (Tarascho) comporte 179 feux au comte de Foix.
(AD64 – E 414 et Barrière Flavy, pp. 50-52)
1391 Corbayran de Foix, sénéchal du comté, est châtelain et bayle de Tarascon, Vicdessos et Ax.
(AD09 – Doat, 95 f° 176r –
178v)
1403 16
juin, Archambaud de Grailly, comte de Foix, ordonne que toutes les marchandises, tant deçà que delà du pont soient portées dans l’enclos de la ville les jours de foires et de marchés pour pouvoir
les vendre.
( cart. Tarascon n° 51 et Doat, 95 f° 179 r – 183 v)
Le comte de Foix rend une sentence qui indique, qu’il y aura un consul
et quatre conseillers au faubourg et trois consuls et quatorze conseillers à l’enclos de la ville.
Aussi que l’enclos de la
ville et le faubourg ne formeront qu’une communauté et que tous les habitants payeront les tailles imposées par les quatre consuls dix huit conseillers.
( cart. Tarascon n° 38 et AD09 - 1 MI 4 R 10 )
1421 20 juin, un acte
oblige la Dame Catherine de Miglos à fermer la porte du château dit de la Motte qui avait été
faite vis-à-vis du Mazel Vieil, vu que les consuls ne lui en avaient permis l’ouverture que pour
faire passer les matériaux nécessaires aux réparations de sa maison.
( cart. Tarascon n° 56 )
1437 28 mai, Gaston, comte de
Foix, permet à nouveau aux habitants de Tarascon de lever un droit d’adjudo (leude) pendant 10 années, pour pallier à l’entretien de la
clausure et pour construire deux piles de pierre sur l’Ariège afin de bâtir un pont où puissent passer personnes, bêtes et charrettes.
(AD09 – Cop. Doat, 95, f° 188r –
191v.)
1445 7 décembre, dénombrement du comté par Michel Duvernis, notaire et procureur du comté.
Un extrait de cet inventaire dit grand livre blanc, nous indique que le dit comte de Foix possède en dehors du
« castel et villa » de Tarascon une tour appelée « la torr de Mont Negre ».
(AD09 - 180 EDT AA1, f° 2-6 et cart.
Tarascon n° 12 )
1451
Sentence rendue par le juge mage des Appeaux du comté de Foix portant que les habitants du Barry clos, pourront tenir dans leur maisons toute sorte de
marchandises pour vendre en foire, marchés et autres jours à la réserve que ceux qui porteront volailles, venaisons et autres sortes de vivres ne pourront acheter au dit Barry clos pour les
vendre.
( cart. Tarascon n° 39 )
1455 Le comte exempte aussi les
habitants de Tarascon des droits dus sur leur biens pendant cinq ans pour leur permettre de reconstruire la ville et ceux qui viendront la peupler pendant dix ans.
( AD09 - 1 J 323 )
1467 13 février, les consuls de Tarascon présentent une requête devant
Gaston prince de Navarre comte de Foix et seigneur de Béarn, par laquelle il lui demande de leur permettre de continuer à perpétuité d’exiger le droit d’aide (d’adjudo) et de jouir aussi de la
justice avec a leur charge de construire une prison et de consacrer le produit de ce droit aux fontaines et aux remparts de la ville.
( cart. Tarascon n° 7 )
1468 24 novembre, Gaston,
prince de Navarre accorde aux habitants de Tarascon le droit de lever une aide, chaque année, pour les réparations des « tors et murallos, ponts, église et camis ». La levée de
cette aide est rendue nécessaire par la diminution marquée du nombre d’habitants à Tarascon. Les Tarasconnais ne peuvent donc plus supporter les charges. Avec cette aide les consuls de Tarascon
promettent de payer la somme de 300 écus pour la construction et réédification du château comtal de Tarascon.
« … le lieu (Tarascon) est situé entre les montagnes, fortes étroites et infertiles, qui était au temps passé peuplé de marchands, artisans et y habitaient force monde, lesquels
soutenaient et supportaient les charges dudit lieu, mais à présent, tant à cause de la rareté du peuple qui est dans le dit lieu pour des raisons de mortalités qui sont advenues depuis longtemps,
destruction de tous métiers, la petite valeur du fer et des mines par lequel la majorité du peuple se soutenait … ».
(cart. Tarascon n° 14 et AD09 – Cop. Doat, 95,
f° 192r – 198v.)
1475 5 août, une ordonnance rendue à Pau par Magdeleine, mère et tutrice du jeune comte François Phoebus, ordonne que la porte du côté du château de la Motte
aboutissant à la place du Mazel Viel doit bien être murée, engageant tous ses officiers, sous peine de cinq marcs d’argent de bien
exécuter les ordres.
( cart. Tarascon n ° 57 )
1477 L’acte latin du 20 juin 1421 et les deux ordonnances du 5 août 1475 et 28 mai
1477 prouvent bien qu’il existait deux châteaux mitoyens : le château Lamotte, appartenant à la famille de Miglos, et le château féodal appartenant au comte de Foix.
1520 9 novembre, on produit un inventaire pour les syndics de Tarascon, contre le
sieur de Montgascon, qui retenait par la force des biens appartenant aux habitants de Tarascon au préjudice des édits de pacification et surtout d’élargir les consuls qu’il avait fait prisonniers
au château de Lamotte.
( cart. Tarascon n ° 94 )
1556 20
juin, les consuls achètent à Traversier de Montgascon et à dame noble Marguerite de Sicre, l’Hort ou jardin de Madone, sis au Mazel-Viel et attenant
au château Lamotte, pour la somme de 60 écus petits.
( Cart. Tarascon n° 6)
1558 Ordonnance
du roi et de la reine de Navarre qui porte : « …que les foires et marchés se tiendront dans le corps et clôture de la ville, de même que les boucheries et
défenses sont faites aux habitants du barri du Bout du Pont d’y rien innover… ».
(cart. Tarascon n° 92)
1568 27 septembre, Jean-Claude de Lévis, sieur d’Audou à la tête des protestants prend
la ville de Tarascon. Les soldats catholiques occupant le château comtal sont égorgés et le curé Baron, recteur d’Ornolac, surpris dans l’église de la daurade subit un véritable martyre avant
d’être précipité du haut du rocher du Castella dans le gouffre de la Mayré. Les protestants se portèrent ensuite au faubourg, mirent le feu à l’église de Sabart et détruisirent l’oratoire Saint-
Pierre.
(ADA - G 38, f° 70-73)
1569 8-9 juin, jour de la fête Dieu, dans la nuit ,les catholiques de la vallée de Vicdessos,
avec à leur tête le capitaine Traversier, sieur de Montgascon, de Niaux, reprennent la ville à d’Audou en empruntant l’escalier de ravitaillement (situé rue du pont vieux). Ils surprennent et
égorgent la garnison protestante du château et leur chef, le capitaine Plagne. Montgascon , en représailles de la cruauté exercée contre le curé
Baron et les soldat catholiques l’année précédente, fait précipiter une soixantaine de protestants du haut du rocher du Castella dans le gouffre de
la Mayré.
1578 Mars, Henry III de Navarre comte de
Foix – futur Henri IV roi de France - est accueilli à Tarascon au château Lamotte avant d’aller visiter la grotte de Lombrives.
(AD09 - E 93)
1582 3 janvier, lettre du roi Henri III de Navarre qui ordonne à M. de Pailhès, gouverneur du Pays de
Foix, de démanteler la ville, afin de pacifier les choses et d’éviter « que ces altérations n’apportent que de la
ruyne a mes subjects, car il est à craindre que le mal ne s’éstende plus avant. A quoi je désire remédier et ne pense point moyen plus propre qu’en faisant démanteler ma dite ville, mon chasteau
et faire desmolir les guarites, flancs et ce que vous coignoistrés estre besoing de la maison de la Mothe Bardigues, mesme l’ouvrir du cousté de la rivière pour oter toutes occasions
d’entreprendre les ungs sur les autres.. ».
(AD09 – 8°1533/6, p.45)
1585 Rapport du sieur D’Audou à Henri roi de Navarre et comte de Foix : «...Tarascon est fort important tant par le regard de l’espagnol que pour tenir en obéissance les
vallées de Vic-de-Sos, Siguer et Saurat, et même pour mettre l’imposition sur les mines, chose qui ne se fera sans grande difficulté…Vu l’importance de cette place et le peu d’assurance qu’il y a
aux habitants, il est besoin de la remettre en telle réparation qu’elle soit désormais défensable, et à cette fin y entretenir dix soldats pour le moins ; quant à la réparation elle ne
saurait couster plus de cent écus bien ménagés, et cependant il en peut revenir grand profit et utilité...».
(AD09 – Doat, A.N…..)
1589 Bertrand de Goth
(Dugout), Baron de Miglos, devient propriétaire du château Lamotte.
1592 Le capitaine Sicard de Robert commanda en 1592 le château et la
ville.
(E. de Robert-des-Garils, Gentilshommes verriers, une commanderie,
un village, Gabre, 1973, p.256)
1598 C’est
encore un du Tilh, qui est Châtelain de Tarascon, puisque de Delescazes nous apprend qu’il fut rétabli par le vicomte de Mirepoix, sénéchal et gouverneur du pays de Foix, en la possession et jouissance du château
qu’occupait par violence, le huguenot de Rigoyrans « au préjudice du droit acquis au dit du Tilh ».
29 mars, confirmation des privilèges et une réponse d’Henri IV touchant la démolition du château de
Lamotte.
(Car. Tarascon n°102)
1599 s.d.,
supplique de Pierre de Miglos pour obtenir la visite du château de Tarascon dont il est le capitaine et ordonnance de la chambre des comptes de Pau du 3 mars à ce sujet.
16 avril, devis des réparations nécessaires pour le château de Tarascon, par Guilhem Bernet, maître
maçon de Tarascon.
s.d., supplique de Pierre de Miglos pour obtenir la somme nécessaire aux réparations du château de
Tarascon et ordonnance de la chambre des comptes de Pau du 26 août à ce sujet.
(AD64 - B 3268)
&
1600 Janvier, procès-verbal du marché passé avec Jean Cabanac
pour la réparation du château.
2 novembre, attestation par les consuls de Tarascon que les réparations ont bien été faites au
château pour un montant de 21 écus sol.
(AD64 - B 3268)
7 mars et 24 novembre, deux quittances du capitaine du château de Tarascon, Pierre de Miglos
seigneur de Regoyrans, pour les gages des trois soldats affectés à la garde du château.
(AD64 - B 3276)
1601 30 mars, achat du château
Lamotte.
7 avril, acte par lequel les
consuls de Tarascon achètent le château Lamotte à noble Charles de Miglos et dame Ysabeau Dugout sa femme, pour deux mille livres y compris le jardin dit : de Madonne joignant la place du
Mazel Viel.
(cart. Tarascon n° 10 et 132 et AD09 - 5 E 456, f°133)
C’est un Jean du Tilh, qui est capitaine du château de Tarascon.
(AD09 - 5 E 456, f°125)
1604 31 août, quittance
de 2000 livres sur l’achat d’un manoir noble dit le château de Lamotte par les consuls. Acte retenu par Arnaud Flouraud notaire.
(cart. Tarascon n° 132)
1620 Mai, Mention d’un pont « levier » et d’un « rebellin » ou
ravelin* à la porte de Foix. Ce rebellin sera réparé pour la somme de 66 livres 11 sous.
* Ouvrage fortifié ayant la forme d’une demi-lune disposé en avant
des portes d’entrée des villes et des lieux habités pour assurer un moyen de défense supplémentaire...
27 septembre, réparation de la palissade servant de Rébellin au Mazel Viel , et au
pont levie de la porte du Mazel Viel pour la somme de 12 livres.
2 décembre, les consuls font réaliser aux frais de la ville, les réparations « aux
palissades » proches de la porte du Foirail, du Mazel Viel et de la tour St-Michel, ainsi qu’aux portes du Foirail, de Foix, du Mazel Viel et à la porte du grand pont.
(AD09 - 135 EDT CC7)
1621 20 janvier, les habitants de Tarascon se préparent à la guerre et se procurent des
mousquets.
12 juin, les consuls votent des fonds pour avoir la poudre et munitions qui peut-être nécessaire
pour la défense de la ville.
(AD09 - 135 EDT BB1)
1622 18 janvier, le Comte de Carmaing, gouverneur du Comté de Foix, vient visiter les fortifications de la
ville, trouve la porte du Mazel-Viel mal défendue et en ordonne la réparation aux frais de la ville.
14 août, la compagnie bourgeoise de Tarascon se
met en marche traînant à sa suite les deux canons que la ville d’Ax lui a prêtés, et que l’on gardait au Mazel Viel.
(AD09 - 135 EDT BB1)
1624 03 octobre, Pierre Claverie, lieutenant du château livre une lutte sanglante dans la rue du Barri-Clos contre certains notables
de la ville. Parmi les quatre notables attaqués : Rouet, Lucantes, Pilhes et Rolland ; Rouet est tué, Lucantes blessé mortellement ; les deux autres légèrement blessés aidés par
des compatriotes, les consuls Vergè et Teynier, qui s’étaient portés à leur secours , forcent Claverie et ses soldats à se replier sur le château.
(AD09 - 135 EDT BB1)