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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 09:55

ATTENTION CHRONOLOGIE FORT INCOMPLETE ... ET RESTE OUVERTE

 

1901               19 février, mort à Toulouse du troubadour tarasconnais : Armand Silvestre, auteur de théâtre, de poésie et de contes.

 

                   08 novembre, la commune achète pour 3198 francs une parcelle de terrain destinée à l’agrandissement du cimetière de Sabart.

(AD09 – 2 O 1735)

 

1902               Construction de la première maison d’école laïque de filles.

                   Agrandissement du cimetière de Sabart.

                   On remplace l’ancienne croix et christ en bois de la butte du Castella, que la vétusté avait fortement compromis,  par une croix en fer et un nouveau christ en fonte.


1905               Construction de la halle aux pommes de terre avenue François Laguerre.

 

 

1906               Découverte des célèbres bisons du « salon noir » de Niaux. Tarascon devient un centre de spéléologie et de préhistoire.

 

1907               Construction du deuxième haut fourneau. VOIR 1904 ?

 

1908               La ville offre une variété de commerces inégalée, soit 84 rubriques professionnelles, dont 14 commerces de luxe.

 

1911               Mai, projet de construction d’un abattoir intercommunal à Tarascon.

 

13 août, Mise en service du tramway Tarascon-Auzat qui était prévu dès 1900.

 

Tarascon possède 1606 habitants.

 

                        14 décembre, il a été placé deux autres cadrans de plus et l’horloge changée au Castella.

 

1912            La fièvre typhoïde ravage la ville.

 

1913            Octobre, l’on répare la grosse cloche du Castella fêlée en 1910 .

                   Vente à la commune de Génat de l’horloge du Castella.

(AD09 – 2 O 1735)

        

1914            08 janvier, afin d’agrandir en temps opportun le cimetière de la ville, devenu insuffisant suite au grand nombre de concession perpétuelles, la municipalité procède à l’achat (4500 francs)  d’une pièce de terre en nature de labour et de hautin, d’une contenance de 29 ares 11 centiares environ.

                                     (AD09 – 2 O 1722)

 

Construction du troisième haut fourneau.

 

1920             05 février, ouverture au quartier du Moulin Neuf de l’abattoir de Tarascon. Toutes les tueries et triperies situées sur le territoire des communes de Tarascon, Quié, Surba, Arignac et Gourbit, cesseront d’être exploitées.

(AD09 – 135 EDT M 1)

 

05 mars, « 350 ouvriers de l’usine métallurgique de Tarascon demandant augmentation de salaire ont cessé le travail à 2 heures. Il n’y a pas eu de troubles ».

 

10 juillet, convention par laquelle le département de l’Ariège (propriétaire depuis 1891) cède à la commune de Tarascon qui accepte, le domaine de Sabart avec ses dépendances et le mobilier qu’il renferme, avec condition de réaliser un hôpital-hospice.

(AD09 – 4 N 161)

 

Mort de Félix Garrigou, médecin thermal, fondateur de l’enseignement de l’hydrologie et préhistorien..

 

1927               Décret du 29 mars qui concède à la compagnie Alais, Froges et Camargue les travaux d’aménagement de l’usine de Sabart sur le Vicdessos.

 

1928               02 juillet, mort à l’hôpital Saint-Jacques de Tarascon, d’une figure locale : le félibre Paul Dunac dit Pol de Mounégré.

 

                   08 novembre, la commune qui avait acheté un terrain en 1914, décide d’engager le projet d’agrandissement du cimetière dit de la ville. Cet agrandissement s’impose suite aux inhumations ayant sensiblement augmenté depuis l’ouverture des travaux de construction à Sabart des usines de la Compagnie des produits chimiques d’Alais, Froges et Camargue.

                                    (AD09 – 135 EDT M 2 et 2 O 1722)

 

1929            Construction à Sabart d’une usine qui utilise l’électricité du Vicdessos à la fabrication d’aluminium et de chlorates, puis d’alliages légers et de silicium.

 

1930            10 mars la Société Métallurgique de l’Ariège fusionne avec la Société de Commentry, Fourchambault et Decazeville.

                   06 décembre, la nouvelle société, propriétaire des hauts fourneaux, se demande si elle maintiendra en activité son établissement de Tarascon.

 

05 septembre, fin des travaux d’agrandissement du cimetière de la ville.

(AD09 – 2 O 1722)

 

1931            Suppression de la ligne de tramway entre Tarascon et Auzat.

 

La ville haute ne compte plus que 300 habitants, tandis que le bas quartier « moderne » des hauts-fourneaux en groupe 1500.

 

Absorption par la Société de Commentry, Fourchambault et Decazeville de la Société métallurgique de l'Ariège.

 

Malgré une relance de la production pendant la guerre de 1914, l'exploitation de la mine de Rancié était devenue déficitaire. Après un grave éboulement en 1928 et une tentative de reprise par les forges de Commentry-Fourchambault-Decazeville, qui se solda par un échec, la mine fut fermée en 1931.

Les hauts-fourneaux de Tarascon cessent toute activité.

 

1932            02 octobre, réparation au Masel-Vieil.

(AD09 – 135 EDT M 1)

 

07 octobre, fermeture au trafic de la ligne de tramway entre Tarascon et Auzat

 

                   La fermeture de la mine de Rancié en 1931 s’accompagne de la première fermeture des Haut-Fourneaux de Tarascon.

 

 

1936            12 août, remise en état de la toiture de la halle aux pommes de terre pour un montant de 697 francs.

(AD09 – 135 EDT M 1)

 

1938            21 décembre, le conseil municipal vote un crédit de 5000 francs pour réparations à la couverture de la tour Saint Michel.

(AD09 – 2 O 1717)

 

1939            Peu avant le conflit de 39-45 l’on rallume les hauts fourneaux.

                   La population totale de Tarascon est de 2600 habitants dont 1700 environ au faubourg.

 

1946            Pour la première fois la ville de Tarascon dépasse le chiffre de 3000 habitants (3170).

                  

1948            La population de Tarascon est de 3800 habitants dont 900 étrangers environs. Le cours complémentaire comprenait au total 81 élèves dont 37 garçons et 44 filles

 

1952            Inauguration du groupe scolaire de la cité de Sabart.

 

                   Construction du pont de l’Ayroule sur le Vicdessos

 

1953            Fermeture définitive des trois hauts fourneaux Tarasconnais.

 

1954            L’usine métallurgique qui occupait 130 à 140 ouvriers et appartenait à la société Périgord (Pont-à-Mousson) arrête son activité à Tarascon pour se replier à Montluçon.

 

                   17 septembre, inauguration du groupe scolaire du Pradelet.

 

                   Construction du pont du Pré-Lombard (Camping) sur l’Ariège.

 

                   Louis Fauré-Lacaussade, publie :Tarascon sur Ariège « le pays des Cavernes ».

 

1957            Fondation du Spéléo Club du Haut Sabarthez.

                  

1958            16 octobre, par décret, Tarascon : devient Tarascon sur Ariège.

 

1962            La municipalité achète le terrain de l’ancienne usine métallurgique, en même temps que les diverses installations restées sur place (trémies, chemin de roulement, fours, hangars…).

 

                   Le cours complémentaire de Tarascon devient un collège d’enseignement général (C.e.g.) avec 258 élèves (119 garçons et 139 filles).

                              (AD09 – 325 W 81)

 

1967            27 octobre, Réception des travaux de construction du gymnase et Maison de Jeunes de Tarascon.

 

1972            18 février, inauguration, au premier étage de la porte d’Espagne, de la salle Antonin Gadal, aménagée par la municipalité pour une exposition permanente  d’archéologie et de préhistoire.

 

1973            30 mars, arrêté préfectoral portant fusion des communes de Tarascon sur Ariège, Banat et Cazenave-Serres-et-Allens avec création de communes associées.

Septembre, le C.E.G. est transformé en en collège d’enseignement secondaire (C.e.s.)

 

1975            Pour la première fois la ville de Tarascon dépasse le chiffre de 4000 habitants (4222).

                  

                   Construction d’une usine d’incinération des ordures dans le quartier du Saut du Teil (RD8).

 

Septembre, pose de la première pierre du futur C.E.S. 600 (pour six cents élèves) de Tarascon sur l’emplacement de l’ancienne usine métallurgique qui avait arrêté son activité en 1954.

                              (AD09 – 325 w 81)

 

1976            Ouverture au public de la piscine construite en 1975.

 

Septembre, sous la municipalité de Gérard Esquirol, le nouveau Collège du Sabarthès accueille ses premiers élèves (587).

 

1982            07 novembre, importante crue de l’Ariège qui inonde le camping de Tarascon et coupe tout le trafic ferroviaire et routier. Dans certaines maisons proches du camping et de la rivière, il y avait un mètre soixante d’eau.

 

1984            22 novembre, Paul Joucla, grand bâtisseur et maire de Tarascon durant 30 années, s’éteignait à son domicile.

 

1992              Inauguration de la salle multimédia de Tarascon par Robert Naudi, Président du Conseil Général et maire de Tarascon.

 

1993             29 décembre, arrêté préfectoral prononçant la fermeture du four d’incinération communal.

 

1994               Réalisation du centre multimédia.

30 juillet, ouverture du Parc Pyrénéen de l’Art Préhistorique.

 

1995             Entrée en service de la route expresse Foix-Tarascon.

 

1998             Visite de Mme Danielle Mitterand à l’occasion du Festival Résistance au Parc Pyrénéen de l’art préhistorique.

 

1999             Tarascon compte selon l’INSEE 3520 habitants.

 

2006             Novembre-décembre, dé-construction de l’ancien hôtel Francal.

                    Construction d’une nouvelle crèche et d’un nouveau bâtiment pour le club des seniors.

 

2010             Installation d’un orgue numérique dans l’église Sainte Quitterie.

                   Inauguration de l’hôtel restaurant le « Manoir d’Agnès » dans le cadre la bâtisse abandonnée de l’ancien mess de Péchiney.

 

2011            Opération de nettoyage et d’éclairage des vieux rempart de la ville et des cavités de Lourdes et du Cagibi par les membres du spéléo club du Haut Sabarthez.

                   Destruction du bâtiment rue du vieux pont qui jouxte la montée au Castela, ancienne escoussière de la ville.

  2012

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 15:22

 

Cette chronologie est bien entendu fort incomplète ... et reste ouverte !

 

1802               3ième ventose An x, le débordement du ruisseau de Labecède provoque d’importants dommages aux maisons situées le long du grand chemin qui conduit de la place hors la porte à la place au marché.

                                      (AD09 – 135 EDT BB)

 

                        Un coup de main espagnol a lieu dans la vallée de l’Ariège , du Puymorens à Tarascon. La  terreur règne dans tout le Sabarthés : 50 déserteurs des armées espagnole et française, commandés par un ancien chef de Miquelets, dévalisent commerçants et marchands au lieu-dit Malpas, à Tarascon et au pont d’Alat, attentats souvent suivis de mort.

 

1806               C’est en 1806 que furent portées les cloches du clocher de l’église saint-Michel au Castella. Il existait une horloge à un cadran donnant vers le pont et route de Foix.

 

1807               Le conservateur des Eaux et forêts du département établit un rapport, attestant que les bois contestés de Lugeat, étaient dans le triage de Tarascon et que les commune de Tarascon, Ornolac et Ussat en payaient les gardes et jouissaient du produit des affouages et des coupes.

 

                  Juillet, le Roi, Louis Bonaparte et la Reine d’Hollande arrivent inopinément aux bains

                   d’Ussat et s’installent à Tarascon.

 

1810              Construction d’une large gondole pavée pour contenir les inondations du ruisseau de Labècède.

         (AD09 – BSA  tome 1, 1882 - 1885)

 

1811               18-20 avril, plantation dans la forêt communale de Lugeat de 260 arbres de diverses essences au quartier appelé la vielle jasse, en l’honneur de la naissance du Roi de Rome. La plantation forma les lettres N. D. R. D. R. qui signifie : « Naissance Du Roi De Rome ».

                            (AD09 - 1 J 7/6)

 

1812              Invasion de Tarascon par des insurgés espagnols, des otages seront emmenés en Espagne.

(AD09 – 7 R 4 et 7 R 7)

 

1815              Juillet, lors du passage de Monseigneur le Duc d’Angoulême dans la ville, on fait enlever le drapeau tricolore de la tour du Castella et on le remplace par le blanc.

(AD09 – 2 O 1735)

 

1816               04 Juillet, Dans un mémoire adressé au Préfet, le conseil de fabrique de l’église de la Daurade rappelle que des mesures de grains étaient contre l’entrée de l’église et que le porche couvert de l’église faisait office de halle aux grains.

(AD09 – 5 V 12)

 

1817               lettres patentes concernant  les anciennes armoiries de la ville.

                  

10 janvier, réparation des deux cadres en fer de la porte en fer du cachot de la tour du Castella.

(AD09 – 135 EDT M 1)

 

                    08 septembre, demande de Mr. Gabriel Bonnans, roulier demeurant à Tarascon, pour la

                    construction d’un martinet hydraulique au lieu-dit Fangas de Lucantes.

                              (AD09 – 7S900)

 

1819               18 octobre, réparation au couvert de la tour du Castella

(AD09 – 135 EDT M 1)

 

1821               7 décembre, réparation aux escaliers de la prison du Masel-Vieil.

(AD09 – 135 EDT M 1)

 

   

1824               15 juillet, la ville achète une maison situé rue de Noger, appartenant à dame Pons d’Arnave, moyennant la somme de 6500 francs, pour servir de presbytère.

                                   (AD09 – 135 EDT M 1)

 

                   Une école libre est installée rue du Pont Vieux au n°7. Elle est tenue par les frères des écoles chrétiennes.

 

1825               15 octobre, achat par la ville de Tarascon d’une maison, vis à vis  du champ de foire, à Dame Paule Elizabeth Deguilhem épouse du sieur François Etienne Louis Pons D’Arnave, pour y établir la mairie, la halle aux grains et une caserne de gendarmerie, pour la somme de 5454 francs.

                                    (AD09 – 135 EDT M 1)

 

1827               30 novembre, une importante crue qualifiée « d’inondation fameuse », inonde le faubourg. reconstruction "presque en entier" de la foulerie de Sabart suite à cette inondation.

                                    (AD09 – 135 EDT O 5)

 

1828               On installe sur le rocher du Castella  une croix en chêne et dont le christ était en bois blanc.

 

1829               20 octobre, le conseil municipal cède à Mr. Louis Fonty banquier à Tarascon, la partie des locaux de l’ancien hôpital qui se trouve enclavés dans l’immeuble Fonty, situé RN 20 avenue de Foix

                            (AD09 – 135 EDT M 1)

 

1830            Inauguration du grand pont en pierre de Tarascon.

 

1834               La municipalité conduite par André vergé délibère d’agrandir le foirail.

(AD09 – 2 O 1715)

 

1835               21-22 mai, le torrent de la Bessède dévaste le foirail. la crue considérable de l'Ariège cause la chute d'une grande partie du mur de souténement du quai rive droite de la dite rivière. La perte de ce mur met en péril la culée droite du pont ainsi qu'une grande partie des maisons qui se trouvent dans ce quartier.

                              (AD09 - 2 N 8)

 

1839               14 juillet, vente de la maison communale dite de l’ancienne caserne de gendarmerie, size au faubourg , rue de Saurat.

                            (AD09 – 135 EDT M 1)

 

1842               Travaux d’agrandissement du foirail suite à l’achat du jardin appartenant aux héritiers Rousse de Siguer.

 

1847             les loups descendent jusque dans les faubourgs de Tarascon.

 

1850               07 février, la statue en bois de Napoléon, placée en 1833 sur la colonne de la fontaine de la place dite « hors la porte », était vermoulue et faisait craindre une chute prochaine. Celle-ci sera descendue et réparée.

(AD09 – 135 EDT M 1)

 

1852               30 janvier, réparation de la charpente des cloches et renouvellement du toit et du pavillon de la tour du Castella.

                                   (AD09 – 135 EDT M 2)

 

1853               Mandaté par le Conseil Municipal de Tarascon, Adolphe Garrigou, édite une brochure de 30 pages faisant ressortir la nécessité, chiffres à l’appui, de faire aboutir la voie ferrée à Tarascon au lieu de l’arrêter à Foix.

 

1854               05 septembre au 28 octobre, l’épidémie de choléra emporte 72 habitants de Tarascon (20 hommes, 29 femmes et 23 enfants) dont 70% au faubourg Sainte-Quitterie.

                                    (AD09 –8 M 18/1)

 

1855               Une école confessionnelle est ouverte place de la Mine (à l’emplacement de l’école et Collège St-Joseph).

 

1856               24 décembre, installation de l’usine de la Société de Métallurgique à Tarascon.

 

1864               23 mai, une nouvelle horloge, avec un cadran en tôle de 1m80 de diamètre et à deux aiguilles est placée à la tour du Castella. Celle-ci frappera une cloche de 888 kg.

          (AD09 – 135 EDT M 2)

 

1866               Lacoume, épicier de Tarascon, crée les bains des thermes de Sainte-Germaine (ussat), dans un champ rive gauche de l’Ariège, au dessous de l’entrée de la grotte des Echelles (Lombrives).

                            (AD09 – ZQ 39/8 – 1893)

 

1867              12 janvier, la municipalité Esquirol, devant l’ampleur et l’importance des foires, prend un arrêté, créant trois sites : - le marché aux cochons, place Sainte Quitterie (qui sera agrandie en 1889), - le marché aux chevaux, mulets, ânes, au Mazel Viel et le marché aux bestiaux au foirail.

 

Installation du premier haut fourneau à Tarascon, dans le faubourg de Sainte Quitterie,  qui utilise les minerais de fer du Rancié, de Larcat, de Château-Verdun et de Rabat.

                    

 

1868               20 janvier, on remplace l’horloge du Castella par une horloge horizontale neuve.

 

3 mars, acquisition d’un terrain pour établir le nouveau cimetière de la paroisse Saint-Michel.

                                    (AD09 – 135 EDT M 2 et 2 O 1722)

 

31 mai, par délibération du Conseil municipal 7 nouvelles foires à date fixes sont crées, en plus du 8 mai et du 30 septembre.

(AD09 – 135 EDT F10)

 

1868                20 janvier, on remplace l’horloge du Castella par une horloge horizontale neuve.

 

03 mars, acquisition d’un terrain pour établir le nouveau cimetière de la paroisse Saint-Michel.

                                    (AD09 – 135 EDT M 2 et 2 O 1722)

 

31 mai, par délibération du Conseil municipal 7 nouvelles foires à date fixes sont crées, en plus du 8 mai et du 30 septembre.

(AD09 – 135 EDT F10)

 

1869                1er janvier, fin des inhumations dans l’ancien cimetière.

(AD09 – 2 O 1722)

 

1870                22 mai, le conseil municipal vote en faveur de la fabrique de l’église de Sainte Quitterie une subvention de 2000 francs pour l’aider à payer les travaux de construction du clocher de l’église de cette paroisse.

                     (AD09 – 2 O 1720)

 

17 juillet, réception définitive des travaux relatifs au nouveau cimetière de la paroisse Saint Michel.

(AD09 – 2 O 1722)

 

1871           18 septembre, le maire demande au Préfet de pouvoir organiser (provisoirement) à Tarascon une petite escouade de pompiers composée de 12 hommes et un chef pompier. Suite à l’autorisation de Préfet, c’est une escouade de 26 hommes qui est organisée. Le Préfet va fournir l’habillement de ces hommes.

                               (AD09 – 6 R 3 et 2 O 1717)

 

1873            09 août, réception définitive des travaux de construction d’un pont à bascule, pour le pesage des charrettes et des bestiaux, situé au quartier « hors la porte » sur le côté gauche de la route nationale n° 20.

                              (AD09 – 2 O 1717)

 

1876            05 août, le Préfet autorise la commune de Tarascon à former une subdivision de Sapeurs Pompiers dont l’effectif comprendra outre 1 sous-lieutenant : 2 sergents, 4 caporaux, 1 tambour ou clairon et 19 sapeurs pompiers. Pour un total de 26 hommes divisés en 2 sections.

                              (AD09 – 6 R 3)

 

1877            20 août, La ligne de chemin de fer atteint enfin Tarascon.

                   Construction du clocher de l’église Sainte Quitterie.

 

                        13 mai, le cimetière de la paroisse du faubourg Sainte Quitterie situé à Sabart est devenu insuffisant pour recevoir les inhumations par suite de l’accroissement de la population .

(AD09 – 2 O 1723)

 

1881                10 novembre, le maire fait observer que l’emplacement sur lequel a été établi la bascule est devenu impossible par suite de la construction de la halle. Il a en outre fait remarquer que le voisinage de la fontaine et des ruisseaux de Labécède entretiennent une humidité constante qui charge la bascule de rouille et qui nuit à son fonctionnement. Le maire propose de transporter cette bascule sur la place de la mine, située au faubourg Ste-Quitterrie.

(AD09 – 2 O 1717)

 

La ville s’éclaire au gaz.

 

1882               10 janvier, réception  des travaux de restauration de la toiture de l’église Ste-Quitterrie.

(AD09 – 2 O 1720)

 

1884               27 mars, fin des travaux pour une communication directe entre le foiral et le quartier avoisinant l’ancien cimetière et église Saint Michel, et pour appropriation de la chapelle existante dans l’intérieur du clocher de la dite ancienne église.

(AD09 – 2 O 1722)

 

1885               Construction de la halle grains au bas de la montée du foiral. 

(AD09 – 2 O 1716)

 

La seconde cloche du Castella dite le Fourrouilh que l’on fait tourner à toute

volée dans les grands jours sera cloche refondue en 1885.

 

1889               Agrandissement de la place Sainte Quitterie.

 

1892               16 janvier, le corps de sapeurs pompiers de la commune est composé de 12 pompiers dont le plus ancien, Jean-Baptiste Bouche fut nommé le 30 décembre 1881.

(AD09 – 2 O 1717)

 

1893             23 avril, mort à 92 ans du patriarche de Fournié et du Castella : Adolphe

Garrigou, maire de Tarascon et conseiller d’arrondissement en 1847.

 

                    L’électricité arrive enfin à Tarascon.

 

1896                Tarascon compte 360 maisons, 437 ménages pour 1432 habitants.

 

                   1er mars, réception définitive des travaux de construction d’un lavoir public au champ de foire.

(AD09 – 2 O 1717)

 

                        28 décembre, le conseil municipal décide de réduire le nombre de pompiers à neuf et que leur traitement sera pour les deux chefs de 50 francs chacun et pour les sept autres de 40 francs chacun.

(AD09 – 2 O 1717)

 

1897               26 mars, réception définitive des travaux de réfection des toitures de l’église de N.D. de la Daurade et du presbytère de la ville

(AD09 – 2 O 1720)

 

 ********************* CHRONOLOGIE EN COURS ********************

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 16:14

 

1625               4 mai, Le danger de guerre augmente, on munit et arme le château. Des gardes seront placés à chaque porte le jour de la foire, et chacun des arrivants ne sera reçu que désarmé, à moins qu’il ne soit gentilhomme.

(AD09 - 135 EDT BB1, f° 52v)

 

30 mai, un bal sur la place publique fût l’occasion d’un incident : un geôlier du château, sans doute réformé, tira sur les danseurs.

                                       (AD09 - 135 EDT BB1, f° 54v)

 

1627              8 mai, la ville obérée est menacée de garnisaires. Les consuls ayant député l’un

                      d’entre  eux pour invoquer les privilèges de la cité se préparent à la résistance. L’on 

                      décide de placer un portier à chaque porte et un garde d’observation au clocher.

(AD09 - 135 EDT BB1)

 

1630              25 septembre, malgré la peste qui menaçait, les consuls de Tarascon ne décrièrent pas

                      la foire de septembre, déclarant d’ailleurs que celle du mois de mai qui l’avait été pour les

                      mêmes raisons, s’était tenue malgré tout, bien qu’à guichets fermés.

(AD09 - 135 EDT BB1, f° 108v)

 

 

1631               25 juin, l’alarme sur la peste, un moment apaisée, devient générale. Une ordonnance du conseil de Tarascon interdit l’entrée de la ville à tout étranger, et décide que : « …les propres habitants de Tarascon, pour les absents, seront tenus de faire la quarantaine hors des remparts.. ».

 

3 août, la peste ravage la région. Par mesure de sécurité les consuls font fermer les portes de Foix et du Mazel-Viel. L’entrée de la ville n’est plus permise que par la porte du Foirail ou une garde des plus sévères est faite de jour et de nuit. Au faubourg, les portes du Moulin et de Saurat sont condamnées, celle de Quié ouverte est aussi strictement gardée.           

 

1632                29 janvier, l’entrée des arrivants ( après complète désinfection) ne pourra avoir lieu que par la porte de Foix. Celle du Mazel-Viel ne devant s’ouvrir sous la surveillance de la police que pour aller au moulin du Pas, établi sur l’Ariège.

 

10 novembre, le capitaine Teulade de Foix, avise les consuls que par ordonnance  du roi Louis XIII et du Cardinal de Richelieu, le château de Tarascon doit être démoli « rez-terre » aux frais de la ville ainsi que la tour de Mount-Négré .

                     Le 15 novembre il fut ordonné de faire venir des gens des divers lieux du consulat pour commencer la démolition.

 

Le château Lamotte qui appartenait aux consuls depuis 1601 subit en partie le même sort.

 

17 novembre, le capitaine et gouverneur de la ville de Foix, De Laforest, superviseur des travaux demande 25 hommes de corvée pour raser le château. Il abandonne aux consuls les matériaux afin qu’ils soient employés à d’utiles réparations dans l’intérêt de la ville. Il ordonne que la surveillance s ‘effectuera par un des 4 consuls, un des 24 conseillers et l’un des 2  syndics.

(AD09 – 135 EDT BB1 et Dépêche du Midi du 28 janvier  1933 / Jean

 Mandement)

 

1633              9 janvier, M.de Laforest, gouverneur du château de Foix, donne des ordres pour terminer les travaux de démolition du château de Tarascon qui avaient débutés en novembre.

(AD09 – 135 EDT BB1)

 

1640               22-23 juin, dans la nuit, un second incendie autrement plus important que celui du 26 février, ravage le Barri-Clos entre la porte du Sault et la porte de Foix. Tout le barri est réduit en cendres. Il paraît que le fontenier étant absent, on ne pût donner à temps l’eau à la fontaine du Morou, qui servait à abreuver tout ce quartier.

(AD09 – 135 EDT BB1)

 

1641              12 mai, procès entre le consulat de Tarascon et celui de Quié, au sujet de la délimitation des deux châtellenies. Le 7 août, le juge mage de Foix se transporte à Tarascon pour procéder à cette délimitation. Il fût logé à Sabart.

 

1644               26 février, Lettres patentes confirmant les privilèges de la ville avec faculté de tenir les foires et marchés dans l’enclos de la dite ville.

(Car. Tarascon n° 102 et AD31 -  B 649, f° 16b)

 

1646                    13 décembre, Mathieu Pagès, procureur du roi, dénonce l’acte malveillant de certains habitants qui ont entrepris la démolition des murailles en l’endroit dit du Castella, d’autant que la dite muraille appartient au roi.

                                   (AD09 -5 E 1646)

                               

1649               Les portes du Foirail, de Foix et du Mazel Viel sont mentionnées dans le compoix de 1649, ainsi que les murs de ville. 

(AD09 – 135 EDT CC1)

 

1659               16 novembre, achat par les consuls d’un patu de maison dit du Catala proche de la porte de Foix qui : «…confronte du couchant et aquilon les murailles de la ville et la passade étant entre deux… ».

(cart. Tarascon n° 97 et AD09 – 5 E 501)

 

1651               Une tour de défense est construite à la porte de Foix, porte qui datait du 13ème  siècle, ce qui porte à sept le nombre de tours dans l’enceinte de Tarascon.

                        La porte de La Caussade est d’ailleurs mentionnée dans le compoix de 1651 : « …le portal de la caussade confronte du levant la muraille de la ville.. ».

(AD09 – 8 J 44)

 

Jean Pilhes tient une maison au barri clos et : « …un jardin hors et devant  la porte dite de Foix, confronte de levant le Ribelhin de ladite porte et le chemin public, midi le communal ou fossé de la ville, couchant la rivière de la Riège et daquilon Antoine Longuervergnes.. ».

(AD09 – 8 J 44, f° 289)

 

16 novembre, Les consuls achètent un pattu de maison dit de cathala, situé au Barry Clos près de la porte de Foix, qui : « …confronte du soleil levant la grande rue publique, midi héritiers Jean Cathala, couchant et aquilon la muraille de la ville, la passade étant entre deux.. »..

(AD09 – 5 E 501, f°159-161)

 

1656               30 avril, il est demandé de garder au mieux la porte de Foix, afin de pouvoir prélever l’imposition permise par arrêt de la cours du roi, sur les marchandises et denrées qui pénètrent dans la ville (qui sortent et qui se vendent). Cet impôt devait permettre de payer les charges dues au logement des gens de guerre.

(AD09 - 135 EDT BB3)

 

1659               Arrêt du conseil d’état touchant « l’appuy sur les murs de la ville », et la taxe de tous ceux qui furent compris dans la ville .       

                       

1667               10 octobre, dans le dénombrement des consuls : « …les boucheries sont et ne peuvent estre que dans l’enclos de ville et non pas au faubourg d’icelle…».

 On découvre aussi que la communauté possède : « …plus une autre pièce de terre inculte appelée le Camp de la Fieyre, joignant au couchant les fossés de la dite ville, laquelle pièce , ne sert à d’autres usages que pour tenir le bestailh pendant les foires… plus deux autres places devant la porte du Mazelviel : l’une qu’on appelle Lort de Madonne qui confronte d’acquilon la muraille de la ville…lesquelles places ne servent que l’ornement des portes de la ville et la promenade des habitants…».

 

Ainsi que : « … la place d’une maison noble appelée de la Motthe, avec ses enclos, droits et apartenances, contenant en tout 12 mesures de terre, confrontant du levant …. Et le ruisseau de la fontaine de la place ; midi la place du Mazel Viel ; couchant , le rocher et la vigne qui est en bas et d’acquillon, la place de la dite ville qui est entre le dit enclos et le rocher ou était le château du roy, dans lequel enclos plusieurs habiatnts ont basty des maisons, pigeonniers et jardins…».

(AD09 – 1 J 664)

 

1669               Extrait d’un coutumier processionnel de la paroisse N.D. de la daurade :

                       Procession de Saint Marc : « …au sortir de l’église on va droit par le Barri jusques à la porte de Foix. On ne sort pas hors la ville, mais, se tournant sur la gauche, on va passer à l’endroit appelé dijous Cussol. On remonte par le Barri, on passe devant la porte du foiral sans sortir, on vient à la place par la première rue qui se présente et de là à l’église…».

 

Procession du jour de Ste Croix de mai : « …on va au sortir de l’église, par le Barri, à la porte de Foix ; on remonte par le long du fossé jusques au foiral, on fait une station à la croix de pierre dudit foiral ; de là on va passer par la bolo longue devant le pigeonnier de M. Teynier, ancien maire. On vient au Mazel Viel par la porte duquel on revient à l’église…».

(AD09 – copie dans :1 Per 10/1913, t°II, p.190)

 

1695               4 juin, édit touchant les anciennes fortifications.

 

1701               22 novembre, un terrible incendie ravage la ville, de la place de la Daurade aux portes de la Leude et du Foirail. Sur 124  maisons 86 furent la proie des flammes.

(AD09 - 135 EDT BB 6)

 

1702               1er juillet, Le maire Jean-Baptiste Teynier informe que : « …la tour du Mazel Viel en a tombé une partie et que le reste va entierement crouler et qu’il est nécessaire de la faire rebâtir.. ».

(AD09 - 135 EDT BB 6)

 

1705               Pendant les fêtes de Noël, une terrible inondation emporte les deux ponts de la ville ainsi qu’une partie des maisons de la rue de Dijous Cussol : « …que le débordement de la rivière de l’Ariège fut si grand qu’il entraîna au dessous du grand pont de cette ville de Tarascon un grand cours du mur de ville sur lequel diverses maisons étaient appuyées, lesquelles furent par ce moyen renversées en partie dans la rivière causant à chaque particulier un dommage considérable puisque beaucoup de leurs effets furent emportés par la rapidité de l’eau qui ne laissa à suite du dit pont qu’un reste de mur de ville lequel soutient la maison de feu Sieur de Florac».

(AD09 – 5 E 832, f° 19 et 135 EDT BB 6)

 

1706               5 janvier, « … Ont comparu les sieur Pierre Chaubet et Jean Clarens faisant tant pour lui que pour et au nom de Claude Clarens son frère germain marchand de la présente ville. Lesquels on dit que ne pouvant avoir la présence de Gabriel de Longuevergnes, sieur de Lairoulle, héritier du sieur de Florac, son frère, pour lui dire …que le débordement de la rivière de l’Ariège fut si grand les dernières fêtes de noël qu’il entraîna au dessous du grand pont de cette ville de Tarascon un grand cours du mur de ville sur lequel diverses maisons étaient appuyées, lesquelles furent par ce moyen renversées en partie dans la rivière causant à chaque particulier un dommage considérable puisque beaucoup de leurs effets furent emportés par la rapidité de l’eau qui ne laissa à suite du dit pont qu’un reste de mur de ville lequel soutient la maison de feu Sieur de Florac joignant celles des comparants. Cependant le reste de mur soit par la rapidité de la rivière, soit par la violence des flots dont il est continuellement battu, et soit encore par l’effort du croulement du même mur qui tomba jusqu’à la porte dite de Foix, se trouve si fort ébranlé qu’il menace une chute prochaine, étant deçà hors de son plomb, et la rue appelée Dijous Cussol ouverte par de grandes fentes qui sont entre le dit mur  ruineux et ébranlé, et celui de la maison de feu sieur de Florac, de manière que ce reste de mur venant à crouler, la maison du sieur de Florac entraînera infailliblement par sa chute celles des comparants parce qu’elles sont toutes jointes et liées d’une telle façon, que celle du sieur de Florac ne saurait tomber sans causer la perte totale des autres. Si le sieur de Lairoulle ne fait couper et retrancher sans perte de temps tout l’avancement construit sur le reste du mur de ville ébranlé et en ruine autant par le ravage de l’eau que par le nombre de trois ou quatre cent ans qu’il y a qu’il se trouve bâti. C’est pourquoi les sieurs Clarens et Chaubet comparants somment et requièrent par le présent acte le sieur de Lairoulle  de incessamment faire démolir, couper et retrancher tout l’avancement qui est appuyé sur le dit reste de mur ruineux ; et ce du haut en bas en droite ligne depuis le coing du mur tenant la boutique de la même maison du dit sieur de Florac jusqu’au toit afin de conserver par ce moyen le restant de sa maison et garantir en même temps celles  des comparants et leurs effets. Et finalement le somment et requièrent en tant que besoin de tenir la dite maison condroitte et hors de danger de tomber en ruine de sorte que celles des comparants n’en puissent souffrir aucun dommage. Autrement et à faute de ce faire lui déclarent qu’ils se pourvoiront ou et par devant qu’il appartiendra pour l’y contraindre en force et justice ; et cependant protestent contre le sieur de Lairoulle de tous dépends dommages et intérêts qu’ils pourraient souffrir et endurer par la chute du dit mur ébranlé laquelle est inévitable tant à cause de la pesanteur du dit avancement qui est très lourd  que par le mauvais état ou se trouve le dit reste de mur de ville ébranlé…en présence de Jean Baby substitut de Mr. Le procureur général du roi et le sieur François Prévost marchand ; et moi Pierre Teynier notaire royal de la ville de Tarascon. ».

(AD09 – 5 E 832, f° 19)

 

1708               29 novembre, on constate que : « … la muraille du haut Mazel-Viel, dont la ruine a fait un précipice affreux et très dangereux se trouvant à la sortie de la ville… ».

(AD09 – 135 EDT BB6)

 

1719               Mars, on constate que des réparations sont nécessaires aussi bien à la muraille qui croise le fossé de la ville pour conduire l’eau aux fontaines qu’au couvert de la chambre qui sert de prison. On réalise d’autre réparations aux cloches , aux horloges et à la tour (Mazel -Viel) qui sert de maison de ville.

 

16 octobre, lors de la foire un « coupeur de bourse » est arrêté à la porte de la ville et conduit aux prisons.

(AD09 – 135 EDT BB8)

 

1721              23 janvier, la baraque pour y faire habiter le garde de la porte du Foirail est réalisée pour la somme de six livres deux sols.

 

                       29 janvier, « …l’on fera une baraque pour accueillir la garde  hors  la porte du Mazel Vieil. Cette  ne sera ouverte qu’à l’alternative avec celle du Foirail  de semaine en semaine…», l’on délibère qu’il soit aussi fait une autre baraque à la porte de Foix.

 

4 février, Fauré 1er consul demande de faire au pont et à la porte de Foix de pareilles baraques qu’on à fait aux autres portes. Il croit de l’utilité publique et des particuliers de tenir le guichet de la porte du Foirail ouverte et de tenir à cette porte un garde détaché des autres pour la garder.

 

1er septembre, A cause de la contagion extérieure de peste, l’on demande à l’intendant de province une permission d’imposer ou de faire un emprunt des sommes nécessaires pour faire les réparations convenables pour se fermer dans la ville :

 « …indispensable nécessité qu’il y a de se fermer sans perdre un moment.. ».

 

12 septembre, les consuls font un emprunt de 500 livres afin de relever et  réparer les murailles de la ville.

(AD09 - 135 EDT BB 8)

 

1722               2 juillet, l’intendant ordonne à la communauté de remettre incessamment en état et hauteur convenable les murailles de la ville.

(AD09 - 135 EDT BB 8)

 

1723               11 février, l’on termine les réparations des murs de ville et principalement le chemin appelé « jous cussol ».

 

                        28 septembre, l’on informe que : « … la somme de 500 livres qui furent imposées l’année passée pour les réparations du mur de ville, sont déjà consommées à la réparation commencée « jous cussol », ce qui était le plus pressé… »

(AD09 - 135 EDT BB 8)

 

1724               22 avril, l’on achète pour 120 livres de charges de chaux pour la continuation de la réparation des murs de ville. En mai, on découvre que la quantité de chaux pour la réparation n’est pas encore suffisante. Au mois d’août l’on dégage une somme de 300 livres supplémentaire pour satisfaire et achever la réparation.

 

                        21 novembre, l’on découvre que la porte du de la ville qui sert au foirail est prête à tomber et qu’il est nécessaire de la réparer.

(AD09 - 135 EDT BB 8)

 

1731               27 janvier, La chute du clocher de St-Michel provoque la ruine de certains ouvrages (murs de ville). L’on requiert de ne plus tenir les assemblées de la communauté et les écoles dans la tour du Mazel-Vieil qui menace aussi ruine de haut en bas.

(AD09 – 135 EDT BB9)

 

1736               25 juin, on procède à un nouveau dénombrement. Dans le cadastre de 1736-1746 on retrouve trace d’habitations appuyées sur le rempart : « ...Joseph Fontaines, marchand, possède une maison au barry clos et à la rue del pont appuyée sur la muraille qui y joint la rivière, la rue des cussols dessous… » et « François Dax, bridier, possède maison et chambre appuyée sur les murs de ville et à la rue de las escoussières, passe par le dessous la chambre à la rue de Foix… »

(AD09 – 135 EDT CC2 et CC3)

 

1743              3 septembre, l’on termine la reconstruction du clocher de St-Michel : « les murs du clocher de St-Michel ou il ne manque à présent que trois ou quatre pans d’élévation à faire et à mettre les créneaux dessus pour être en état de recevoir le pavillon… la nécessité indispensable de faire jeter le couvert du clocher pour éviter le dépérissement du bois que la rigueur du temps occasionnerait… ».

(AD09 - 135 EDT BB 11)

 

1756              19 septembre, le sieur Clarens demande à appuyer, « …à ses risques et périls, sa maison sur le mur de ville reconstruit par la communauté après l’inondation qui l’avait emporté, à charge par lui de payer le droit d’appui… » .

(AD09 - 135 EDT BB 13)

 

1758               4 février, l’on s’aperçoit que : « …l’arceau de la première porte du foiral menasse une prochaine ruine en ce que plusieurs pierres taillées se sont détachées… ». Il est proposé de la faire réparer et élargir de trois pans : « …de l’aligner sur la vrai porte qui ferme à clef, afin de former une entrée plus commode pour les habitants et pour les étrangers attendu que le boyau que forment les deux murailles parallèles qui s’y trouvent rendent l’entrée très difficile pour les charrettes… » .

 

5 mars, la communauté informe que l’avant mur de ville derrière le clocher de St-Michel a croulé et on a lieu de craindre que dans les suites ça ne porte beaucoup de préjudices au grand mur. L’assemblée délibère  de faire réparer le dit avant mur partout ou besoin sera.

 

28 mars, la communauté décide en définitive de faire abattre le vieux avant mur de ville qui menasse ruine, afin d’élargir l’entrée de la porte du Foirail.

(AD09 - 135 EDT BB 13)

 

1759              3 décembre, Joseph Fauré Lacaussade, second consul, demande à prendre en afferme : « ...la tour qui est à la porte du foirail près de sa maison pour en faire un magasin  et qu’il se chargera d’y faire faire un couvert aux frais de la rente… ».

 

                        31 mai, Saint André, premier consul exprime à la communauté que : « …il y a près de deux ans qu’une partie des murailles de la vile  et près le grand clocher s’éboula, que depuis cet éboulement en a entraîné d’autres et menaçant encore d’avantage, que pour prévoir une dépense qui ne pourrait être que considérable si on ne remédie point, il conviendrait de rétablir la dite muraille croulée…».

(AD09 - 135 EDT BB 13)

 

1760               3 décembre, délibération qui donne pouvoir aux consuls de faire réaliser un pavé sous les Cussols le long du mur de ville jusqu’au portail de la porte de Foix : « …il y est d’autant plus nécessaire que les eaux qui croupissent depuis la maison du sieur Fontaines jusqu’au ruisseau, rend ce chemin si impraticable qu’à peine les le gens à cheval peuvent y passer et d’ailleurs les eaux qui filtrent à travers le mur y portent un préjudice considérable… ».

(AD09 - 135 EDT BB 14)

 

1762               20 juin, Deguillem consul a dit que : « … l’angle du mur de ville près de la maison de ville a croulé ce matin et qu’il croit que l’assemblée doit délibérer afin de faire porter les pierres à l’écurie de la maison de la communauté …».

 

6 novembre, « …le passage depuis les Cussols jusqu’à la porte de Foix et très mauvais vu que la grande partie du pavé est enlevé… ». L’assemblée délibère de faire faire le pavé depuis la porte de Foix jusqu’à la maison du sieur Fontaines et qu’on obligera les frontaliers à payer la portion qui les compètera pour la moitié du dit pavé.

 

19 décembre, l’assemblée donne pouvoir et prie Mr. Fauré, syndic, de faire faire la réparation au mur de ville de Jous Cussols.

(AD09 - 135 EDT BB 14)

 

1763               3 janvier, l’assemblée délibère que : « ...l’on sommera les refuzants de payer la totalité du pavé nouvellement fait depuis la porte de Foix jusqu’à la maison du sieur Fontaines, qui est vis à vis de leur maisons ou qu’ils renonceront si la communauté doit payer les dits pavés au droit d’appuy qu’ils prétendent avoir sur le mur de ville qu est le long de la rivière…».

 

                        29 mai, Roudier, maire et premier consul expose que : « …que la muraille et dessus du portal du pont à besoin d’être réparée, que même il serait bon de faire un petit couvert au dit portal… ».

(AD09 - 135 EDT BB 14)

 

 

1764               4 avril, Lafargue, maire a dit que : « ...que les portes de la ville sont en très mauvais état, principalement les portes du Foirail et de Foix, qu’il conviendrait de les faire réparer incessamment et qu’on agrandira la petite porte de celle de Foix qui reste ouverte les jours de fête et dimanche…».

 

                        11 avril, Fauré Lacaussade offre de prendre en afferme la tour contiguë à la porte du Foirail  : « ...qu’il offre de faire faire le couvert dont il fera l’avance sous la rente de 5 livres par an jusqu’au remboursement dudit couvert…». L’assemblée délibère que le sieur Fauré Lacaussade jouira pendant 10 ans de l’intérieur et de l’extérieur en carré de la tour.

 

                        21 octobre, Lafargue, maire à dit : « …qu’en faisant faire les réparations des murs de ville à l’entrée du foirail on s’est aperçu que les racines de cinq arbres acacias qui sont plantés au près des dits murs, les percent en entier et courent le risque d’en occasionner la chute… ». L’assemblée délibère de faire couper les cinq arbres.

(AD09 - 135 EDT BB 14)

 

1766               28 juin, « ...les charrettes du sieur Joulieu, habitant du faubourg ont endommagé et démoli le pilier de l’arceau de la porte intérieure de Foix…», l’on demandera au responsable de faire les dites réparations.

(AD09 - 135 EDT BB 15)

 

1773                17 janvier, on procède à des petites réparations à la porte du Mazel Viel.

 

                        29 juillet, « ...La tour de la porte menace d’une ruine prochaine, elle a été depuis peu vérifiée et examinée par le chevalier ingénieur et aujourd’hui par Paillier, tailleur de pierre, l’un et l’autre conviennent que cette bâtisse ne peut longtemps se soutenir manquant par le fondement. Ils ne serraient pas même surpris d ‘en apprendre à tout moment la chute vu les progrès des lézardes qui sont aux dits murs et qui croissent à vue d’œil …». L’assemblée demande de faire re-vérifier la dite tour et si elle ne peut être réparée, elle sera démolie pour la sûreté publique  et que l’on placera l’horloge à l’encoignure du mur de ville qui se trouve vis à vis la port du jardin de Mr. Pilhes.

(AD09 - 135 EDT BB 16)

 

1774               29 août, « ...il a été fait une réparation à l’aqueduc tenant la porte de Foix, qui s’était écrasé et bouché d’un bout jusqu’a l’autre».

(AD09 - 135 EDT BB 16)

 

1775               La porte de Foix est démolie par ordre de l’ingénieur de la province. La grand partie des matériaux dont la cloche et l’horloge seront réutilisées dans la construction de la tour ronde du Castella. Cette nouvelle tour sera construite sur l’emplacement de l’ancien donjon féodal qui était de forme quadrangulaire, à partir du mois de mai 1775. Tout autre partie des matériaux serviront à la restauration de la porte d’Espagne.

(AD09 - 135 EDT BB 17 et 5 E 935)

 

                        4 mars : « ...le mur de ville près la porte de Foix sur le derrière de la maison du sieur Vergé, demande à être réparé, de même que celui qui soutien les tuyaux des fontaines au foirail…  ».

                       

                        18 avril, « ...le 29 juillet 1773, il fut pris une délibération pour réparer le mur de la tour de la porte de Foix, délibération qui n’a pas été mise encore en exécution, mais comme cette réparation est d’une nécessité indispensable et même urgente pour la sécurité du public, vu le progrès des lézardes qu’on aperçoit au dit mur… ». Mr. Pilhes requiert la démolition de la tour et la re-construction d’une bâtisse pour y placer l’horloge qui s’y trouve actuellement. Il sera aussi examiné, s’il ne serait pas plus avantageux et moins coûteux de faire ailleurs la construction d’une nouvelle bâtisse.

 

                        23 avril, suite à la vérification faite aux murs de la tour : « …Mr. Pilhes requiert que vu la dite relation qui fait monter la réparation à une somme de 940 livres, il serait plus utile et plus commode tant pour les habitants de la place du Barry et du Faubourg d’employer la dite somme à faire une petite bâtisse sur le Castella ou une horloge des deux qu’il y a en dans cette ville sera placée …». L’assemblée charge de prendre les moyens et les mesures convenables à l’effet de faire bâtir au Castella une tour pour y placer l’horloge du Barry.

 

                        7 mai, Bastide, maire a dit que : «…Messieurs les officiers municipaux ont fait étayer la tour de la porte de Foix, qu’ils en ont fait démolir une partie et fait descendre la cloche qu’on a remis avec l’horloge chez monsieur Prévost …».

 

13 mai, Bastide, maire a dit que : «…qu’il est de convenance de s’occuper de la reconstruction d’une tour afin d’y placer l’horloge, nécessaire pour la commodité publique. A cet effet, il prie l’assemblée de se décider sur le local le plus commode et le moins dispendieux, si elle persiste à placer cet édifice au Castella ».

 

21 mai : «…il y aurait un danger imminent en laissant plus longtemps exister cette tour vu que manquant par le fondement il s’était formé plusieurs lézardes au mur d’un bout à l’autre, ce qui annonçait une chute prochaine, en conséquence il délibéré le 23 du mois d’avril qu’on étayerait et démolirait avec précaution la dite tour, ce qui a été exécuté, mais comme il est d’une nécessité indispensable de faire une nouvelle construction pour y placer l’horloge…». L’assemblée marqua le lieu de l’édifice ayant choisi le local le plus solide, le moins dispendieux et le plus commode au public pour pouvoir distinctement entendre l’horloge.

 

8 juin, Bastide, maire a dit que : «…que Lacaussade fermier de la tour du foirail à pratiqué un fossé le long du mur attenant à la tour du foirail pour y faire du fumier dont les eaux corrompues filtraient dans le mur et coulent en dehors du dit mur». L’assemblée requiert que le dit fossé soit comblé  et que le fumier entassé dans la rue qui conduit à la dite tour  et le long du mur de ville soit incessamment sorti de cet endroit ceci à cause de l’infection.

 

9 août, Bastide, maire a dit que : «…ils ont en conséquence disposé les choses de façon à pouvoir de suite commencer cet ouvrage. Le nommé Cassaigne dit avoir à cette époque certains quartier de pierre prêt pour pouvoir préparer la porte d’entrée. A cet effet les dits officiers municipaux exposent à l’assemblée que la tour de la porte de Foix n’existant plus, il conviendrait de faire abattre le restant du mur et ne laisser que la première porte du côté de la ville, ce qui rendra le passage plus libre, et la pierre de taille qui se trouve au second arceau en dehors pourrait servir de même que le reste des matériaux pour la nouvelle construction». L’assemblée donnera pouvoir de faire démolir jusqu’au raz de chaussée le reste de la tour qui donne sur le grand chemin de Foix pour rendre  le passage plus libre et pouvoir profiter de la pierre de taille et autres matériaux pour la nouvelle construction, que la fermeture sera placée à la porte qui reste en l’entrée de la ville et qu’on se servira des maîtres qui travailleront à la tour pour faire les réparations nécessaires à la dite porte et fermeture.

 

5 novembre, l’assemblée décide que : «…les décombres et débris de la tour de la porte de Foix seront déposer le long du mur du ribellin», et se réserve aussi les quelques pierre de taille que pourra y trouver.

 

10 septembre : «…vu l’embarras et la difficulté de se procurer de la pierre de taille nécessaire pour la construction de la tour du Castella et vu les frais considérables auxquels la communauté serait exposé pour y pourvoir, il a été unanimement délibéré de détruire les vieilles masures de la maison de ville et de s’en servir pour la dite construction».

 

1777              18 avril, le maire annonce qu’il y a : « … une réparation à faire à la porte du Mazel viel  qui serait même nécessaire de rendre l’entrée plus commode et plus large, afin que les charrettes et équipages puissent y passer librement, cette dépense n’est pas fort considérable ». L’assemblée décide qu’afin d’élargir, on fera démolir le premier arceau du côté de la ville pour donner plus de largeur à l’entrée de la ville.

 

                        6 juin, Bastide, maire demande : « … de faire détourner les eaux du fossé du foirail ou il est encore nécessaire de faire quelques petites réparations le long du mur de ville».

(AD09 - 135 EDT BB 17)

 

1778               1er mai, achat de plusieurs charges de chaux pour faire des réparations aux murs et portes de ville.

 

8 octobre, réparation faite à la porte du Mazel Viel qui se porte à la somme de 190 livres.

(AD09 - 135 EDT BB 17)

 

1779               15 mai, Seré, maire dit que « … la ferme de la tour de la porte du Foirail consentie en 1775 à Bernard Fourjounel au prix de 15 livres est finie et qu’il convient d’afferemr nouveau la dite tour».

 

                        19 juin, la tour du Foirail est affermée à Pierre Naudy, perruquier, pour la somme de  16 livres et la durée de 3 ans.

(AD09 - 135 EDT BB 17)

 

An IV               5 messidor, vente par la nation au citoyen Marc Sellier d’un terrain (1 m de large par 9 m de long) appelé chemin des Escoussières ou des remparts : « … loupin de terre dit escoussieres contigu a la maison de l’acquéreur  appartenant à la république… qui est entre la maison ou jardin de Gaubert et le mur de ville, aboutissant à la montée du foirail appelée  las Escoussieres….», sur lequel terrain ou chemin le public passait pour aboutir au foirail et autres rues de ladite ville.

(AD09 – 5 K 188)

 

An IX               1er fructidor, arrêté du maire qui interdit à tout individu : « …de tirer aucun coups d’armes à feu sous quelques prétexte que ce soit , tant de dessus le pont que dessus le quai appelé Jouscussols, sur lequel passe la grande route  et qui se situe depuis la maison de citoyen Chausson jusqu’à la remise du citoyen Denis Lacube aubergiste… ».

(AD09 - 135 EDT )

 

1809               16 mai, achat par le sieur Goffres aîné pour les sieurs Décamps et Michel Turriere d’une portion de terrain faisant partie des murs et fossés de la commune primitivement vendu par la nation. Mais qui comporte une nouvelle construction avec une grande façade et un beau portail.

(AD09 – 5 K 188)

 

1810              Construction d’une large gondole pavée pour contenir les inondations du ruisseau de  La Bessède.

(AD09 – BSA  tome 1, 1882-1885)

 

1905               Construction de la halle aux pommes de terre avenue François Laguerre.

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:55

CHRONOLOGIE

 

1149 - 1188   Octroi des coutumes à Tarascon par le comte Roger Bernard  1er. Concédées à ceux qui viendraient s’installer à demeure et construire au dessous  du Castella...

(AD64 – E 483 , H.G.L, tome VIII, acte 190-I, col.688-691 et  copie moderne 

   AD09 – 1 J 285 )

 

1192              4 avril, Donation de Raimond-Roger, comte de Foix,  à l’abbaye de Boulbonne, d’une terre avec la maison qui y est construite, située à côté du castrum de Tarascone et depuis le pont sur l’Ariège jusqu’à la rue qui monte à la clausura castelli.

(AD09 – E 83, f° 219r et copie Doat, 83, f° 218r – 219v.)

 

1199              15 mars,  l’abbaye de Boulbonne avait une maison dans le castrum de Tarascon  qui était exempte de tous droits seigneuriaux, ainsi qu’on peut en juger par une charte consentie par Raymond-Roger Comte de Foix en faveur de ce monastère.

 ( H.G.L,  To VIII p.452 ; To III, preuves 187 et  8° 60  pp. 237-238  )

 

1204              Raimond  Agulher, originaire de Tarascon, Diacre du Sabartés puis évêque cathare du Razés, tenait « maison » à Tarascon avec son frère Guiraud . Il finira sur le bûcher de Montségur en 1244

 

1212               Confirmation  des Coutumes de Tarascon.

( cart. Tarascon n° 90)

 

1213              27 janvier, acte de serment au roi de France, qui dénombre 6 grottes fortifiées et 17 châteaux forts dont le castrum de Tarascone .  

(voir Duvernoy épopée cathare p. 100, 8° 1650 p.311 et G. Catel histoire

 des comtes de Toulouse, 1623, p.276)

 

1216               01 juillet, confirmation  par Raimond Roger, comte de Foix, des Coutumes de la ville neuve de Tarascon, fondée au 12ème  siècle par le Comte Roger Bernard Ier. Le barri existait déjà puisque les habitants de ce quartier sont  taxés par le comte de Foix.

(AD09 - 1 J 285; AD64 - E 483/2,  688-691 et  H.G.L., t° VIII, acte 190-1, col. 688-691)

 

1224               La bulle du pape Honorius III  relative à l’église de Sabart confirme les biens de l’abbaye de St-Volusien de Foix, parmi ces biens figuraient, dans le Haut Sabartès, l’église de Ste-Quitterie du faubourg de Tarascon.

(Doat 96, f° 267r – 271 r , cart. Boulb. p.12 et Gallia  XIII, instr. ; p.91)

 

1229               Septembre, le comte Roger Bernard  II  accepte les propositions du traité de paix de Meaux, il se soumet dans l’église de St-Jean de Verges aux représentants du pape et du roi, il remet le château de Foix , de Montgrenier, lordat et de Montréal de Sos à Blanche de Castille et il gagne Tarascon, résidence comtale, avec Ermessinde.

 

1231               13 mars,  Tarascon vit le mariage de Roger fils de Roger Bernard  III comte de Foix avec Brunissende  de Cardonne de Béziers .

 

1232               10 février,  Roger Bernard III, comte de Foix épouse en seconde noces à Tarascon Ermengarde de Narbonne.

( cart. Tarascon  n° ? )

 

1239; 1259   Les Consuls de Tarascon, au nom de la communauté, jouissaient du droit péage du pont en bois jeté sur l’Ariège.  Première mention du Consulat de Tarascon

                                    (cart. Tarascon n° 30)

 

1272              Juillet-août, l’enquête sur les limites du comté de Foix, mentionne que le castrum de Tarascon faisaient partie des possessions du comte qui furent données en gage au roi de France Philippe le Hardi.

                        C’est à cette même date que l’on trouve la première mention d’un châtelain de Tarascon du nom de Pierre de Gavarret.

(AD09 - 1 j 90; AD64 – E 398;  H.G.L.,  to X col 92 acte 5, pag. 105-106 et BN, ms lat. 9187, f°72)

 

1284               Pierre de Gavarret, châtelain de Tarascon est témoin d’un acte concernant Lézat.

( cart.  Lézat  n° 221 )

 

1298               Pierre Montanier est le châtelain du château de Tarascon.

                                   (cart. de Miglos , E 87, f° 44 r° - 48 v° )

 

1300               Concession faite par Roger Bernard III, comte de Foix, aux consuls et habitants de Tarascon que le faubourg : «qui est au delà du pont de Tarascon sera de la communauté et du taillable de Tarascon, et les habitants depuis le pont de Sabart usque ad corbésian… », en sorte que les consuls de Tarascon puissent faire imposer les mêmes peines que dans la ville et que néanmoins les habitants dudit faubourg dans les limites susdites restassent sous la juridiction du Bayle de Quié. 

( Tour Ronde XXVIII, 34 ;  cart. Boulbonne , 76  et  cart.  Tarascon n° 23  et BM Toulouse, ms 638, f° 76)

 

7 mars, acte touchant le droit de haute justice, possédé par le Comte de Foix sur les faux monnayeurs, emprisonnés au castrum de Tarascon in savartesio, qui se cachaient auparavant dans la spelunca que vocatur  Lombriga.

(Doat, vol 177, f°63 et HGL,  preuves To X, acte 103, col. 362-365)

 

1301               Le comte Roger Bernard III, confirme les donations faite par lui aux dits consuls de Tarascon dont celle du  champ de la foire  pour la somme de 30 livres.

                       Ce dont entraîna certainement la construction d’une troisième porte  dite « porte du foirail » sans doute à l’emplacement de l’actuelle porte «  la Caussade ».

( cart. Tarascon  n° 23 )

 

                                  Guillaume Bayard est notaire du Sabarthés et châtelain de Tarascon.

  (AD09 – E 87 f° 20 r-v)

 

1302                3 mars , alors qu’il se préparait à une nouvelle expédition en catalogne, que mourut Roger-Bernard III (1263-1302). Il est dit que Pierre Autier aurait « consolé » le comte dans la foi et l’église cathare, dans une « grande salle » du château de Tarascon, grâce à l’entremise du châtelain Guillaume Bayard.

( Vatican, ms Lat 4030, Jean Duvernoy, Jacques Fournier, interrogatoire n°49, pp. 595 - 596 et HGL, to IV, p.108)          

 

1304               Confirmation des franchises et acte qui défend de vendre ou d’acheter des marchandises « hors des clausures de la ville » sous peine de dix marcs d’argent d’amende et de la confiscation des dites marchandises.      

( cart. Tarascon  n° 73 et H.G.L. ; VIII, acte 190, col. 692-3)

 

Une déposition précise la configuration des remparts « …sortit de la maison du dit Bernard ….et par les lices des murs de Tarascon… ».

(B.N.–ms. Lat. 4269 et AD09 – 8°1802, l’inquisiteur Geoffroy d’Ablis et les

 cathares du comté de Foix (1308-1309), traduit par A. Pales-Gobillard ,

1984, p.343) 

  

 

1305               Septembre, le sénéchal de Carcassonne, voulant prélever l’impôt ( cinquantième ) que le roi de France, levait pour subvenir aux frais de la guerre des Flandres; Foix, Varilhes et Tarascon  ferment leurs portes et tendent des chaînes de fer à tous leur accès.

                        Le sénéchal condamna la ville de Tarascon à 500 livres tournois. Les consuls relevèrent appel de cette sentence auprès du roi.

( H.G.L., t°4, p.132-133 ; collection de Doat, ville de Foix, t° 96 et cart. Boulb , 164 )

        

 

1308              Arnaud Cicredi ( Sicre ), est châtelain de Tarascon. En 1311, il devint procurateur et trésorier du comte de Foix, fonctions qui faisaient de lui un haut fonctionnaire du comté de Foix comme pouvait l’être un sénéchal ou un juge. En 1312, il apparaît comme notaire de Tarascon.

( AD09 – E 87, f°12r – 13v ; Jean Duvernoy, J. Fournier  t° 1, p.820  et Cart.

Boulbonne , 50 )

 

Un borgne du Val-de-d’Aignes est enterré par un hérétique dans le cimetière de l’église

du « bienheureux Michel » de Tarascon.

           (B.N.–ms. Lat. 4269 et AD09 – 8°1802, l’inquisiteur Geoffroy d’Ablis et les

           cathares du comté de Foix (1308-1309), traduit par A. Pales-Gobillard ,

           1984, p.343) 

 

1320              La porte de la leude est attestée au Nord de la ville par le registre d’inquisition de Jacques Fournier.

(Jean Duvernoy, Jacques Fournier, t°1, pp. 206-207)             

 

                                9 Mai, Jacques Fournier, évêque de Pamiers depuis 1317, en déplacement à Tarascon mande à se présenter devant lui Arnaud de Savinhan de Tarascon accusé d’hérésie. La rencontre se passe dans la maison de Arnaud de Niaux, qui se trouvait dans le château de Tarascon.

( Molinier, Tribunal  inquisition, page 148 ; AD09 - 8° 271 )

 

1322               25 juillet ,  l’évêque de Pamiers, Jacques Fournier, vient à Tarascon et y célèbre la messe le dimanche après la Sainte-Marie Madeleine dans l’église de Sabart. L’évêque loge chez Arnaud de Niaux qui possède  une maison dans le château de Tarascon.

 

1323               Le tribunal de l’inquisition siège à Tarascon le 21 et 25 juillet. Les audiences ont lieu  dans une maison particulière, celle de Arnaud de Niaux.

 

1324               Le registre d’inquisition de jacques fournier, mentionne : « … au lieu-dit du champ de Foire, qui touche le rempart de la ville…».

                                     (Vatican, ms lat. 4030 et J.Duvernoy, jacques Fournier, n° 87, p.1214)

 

Et aussi : « …la porte de Tarascon, dite porte de la Leude… ».

                                    (Vatican, ms lat. 4030 et J.Duvernoy, jacques Fournier, n° 89, p.1245)

 

1333               Le comte de Foix accorde aux consuls de Tarascon un droit d’Aide de adjudo, pour subvenir à l’entretien de la Clausure et aux réparations des ponts.

( cart. Tarascon n° 41 et n° 61  et  AD09 – Doat, 95 f° 188r – 191 v)

 

1382               On construisait encore le clocher de l’église Saint-Michel à Tarascon. Il ressort que le 17 janvier , le sieur Michel Bertheu, maçon et charpentier à Tarascon , donne quittance à Raymond Picas et Guillaume Gautier, fabriciens des églises de Tarascon, à Raimon Mathieu leur associé, ainsi qu’à la communauté représentée par les consuls Arnaud Périer et Bernard de Nugolh de vingt florins d’or aragonais, en déduction d’une somme plus importante.. et qui lui avait été promise pour la construction du clocher de l’église.

(ADA – E 357, f° 9 - 10.)

 

1385               Dans le rôle des feux du comté, Tarascon (Tarascho) comporte 179 feux au comte de Foix.

(AD64 – E 414 et Barrière Flavy, pp. 50-52)

 

1391               Corbayran de Foix, sénéchal du comté, est châtelain et bayle de Tarascon, Vicdessos et Ax.

(AD09 – Doat, 95 f° 176r – 178v)

 

1403               16 juin, Archambaud de Grailly, comte de Foix, ordonne que toutes les marchandises, tant deçà que delà du pont soient portées dans l’enclos de la ville les jours de foires et de marchés pour pouvoir les vendre.

                                  ( cart. Tarascon n° 51 et Doat, 95 f° 179 r – 183 v)

 

Le comte de Foix rend une sentence qui indique, qu’il y aura un consul et quatre conseillers au faubourg  et trois consuls et quatorze conseillers à l’enclos de la ville.

                        Aussi que l’enclos de la ville et le faubourg ne formeront qu’une communauté  et que tous les habitants payeront les tailles imposées par les quatre consuls dix huit conseillers.

( cart. Tarascon n° 38  et AD09 - 1 MI 4 R 10 )

 

1421               20 juin, un acte oblige la Dame Catherine de Miglos à fermer la porte du château dit de la Motte qui avait été faite  vis-à-vis du Mazel Vieil, vu que les consuls ne lui en avaient permis l’ouverture que pour faire passer les matériaux nécessaires aux réparations de sa maison.

( cart. Tarascon n° 56 )

 

1437               28 mai, Gaston, comte de Foix,  permet à nouveau aux habitants de Tarascon de lever un droit d’adjudo (leude) pendant 10 années, pour pallier à l’entretien de la clausure et pour construire deux piles de pierre sur l’Ariège afin de bâtir un pont où puissent passer personnes, bêtes et charrettes.

(AD09 – Cop. Doat, 95, f° 188r – 191v.)

 

1445               7 décembre, dénombrement du comté par Michel Duvernis, notaire et procureur du comté.  

                        Un extrait de cet inventaire dit grand livre blanc, nous indique que le dit comte de Foix possède en dehors du « castel et villa » de Tarascon une tour appelée « la torr de Mont Negre ».

(AD09 - 180 EDT AA1, f° 2-6 et  cart. Tarascon n° 12 )

 

1451              Sentence rendue par le juge mage des Appeaux du comté de Foix portant que les habitants du Barry clos, pourront tenir dans leur maisons toute sorte de marchandises pour vendre en foire, marchés et autres jours à la réserve que ceux qui porteront volailles, venaisons et autres sortes de vivres ne pourront acheter au dit Barry clos pour les vendre.

( cart. Tarascon  n° 39 )

 

1455               Le comte exempte aussi les habitants de Tarascon des droits dus sur leur biens pendant cinq ans pour leur permettre de reconstruire la ville et ceux qui viendront la peupler pendant dix ans.

( AD09 - 1 J 323 ) 

 

1467              13 février, les consuls de Tarascon présentent une requête devant Gaston prince de Navarre comte de Foix et seigneur de Béarn, par laquelle il lui demande de leur permettre de continuer à perpétuité d’exiger le droit d’aide (d’adjudo) et de jouir aussi de la justice avec a leur charge de construire une prison et de consacrer le produit de ce droit aux fontaines et aux remparts de la ville.

( cart. Tarascon  n° 7 )

 

1468               24 novembre, Gaston, prince de Navarre accorde aux habitants de Tarascon le droit de lever une aide, chaque année, pour les réparations des « tors et murallos, ponts, église et camis ». La levée de cette aide est rendue nécessaire par la diminution marquée du nombre d’habitants à Tarascon. Les Tarasconnais ne peuvent donc plus supporter les charges. Avec cette aide les consuls de Tarascon promettent de payer la somme de 300 écus pour la construction et réédification du château comtal de Tarascon.

                        « … le lieu (Tarascon) est situé entre les montagnes, fortes étroites et infertiles, qui était au temps passé peuplé de marchands, artisans et y habitaient force monde, lesquels soutenaient et supportaient les charges dudit lieu, mais à présent, tant à cause de la rareté du peuple qui est dans le dit lieu pour des raisons de mortalités qui sont advenues depuis longtemps, destruction de tous métiers, la petite valeur du fer et des mines par lequel la majorité du peuple se soutenait … ».

(cart. Tarascon n° 14 et AD09 – Cop. Doat, 95, f° 192r – 198v.)

 

1475               5 août, une ordonnance rendue à Pau par  Magdeleine, mère et tutrice du jeune comte François Phoebus, ordonne que la porte du côté du château de la Motte aboutissant à la place du Mazel Viel doit bien être murée, engageant  tous ses officiers, sous peine de cinq marcs d’argent de bien exécuter  les ordres.    

( cart. Tarascon n ° 57 )

 

1477               L’acte latin du 20 juin 1421 et les deux ordonnances du 5 août 1475 et 28 mai 1477 prouvent bien qu’il existait deux châteaux mitoyens : le château Lamotte, appartenant à la famille de Miglos, et le château féodal appartenant au comte de Foix.   

 

1520                   9 novembre, on produit un inventaire pour les syndics de Tarascon, contre le sieur de Montgascon, qui retenait par la force des biens appartenant aux habitants de Tarascon au préjudice des édits de pacification et surtout d’élargir les consuls qu’il avait fait prisonniers au château de Lamotte.

( cart. Tarascon n ° 94 )

 

1556               20 juin, les consuls achètent  à Traversier de Montgascon et à dame noble Marguerite de Sicre, l’Hort ou jardin de Madone, sis au Mazel-Viel et attenant au château Lamotte, pour la somme de 60 écus petits.

( Cart.  Tarascon n° 6)

  

1558               Ordonnance du roi et de la reine de Navarre qui porte : « …que les foires et marchés se tiendront dans le corps et clôture de la ville, de même que les boucheries et défenses sont faites aux habitants du barri du Bout du Pont d’y rien innover… ».

(cart. Tarascon n° 92)

 

1568               27 septembre, Jean-Claude de Lévis, sieur d’Audou à la tête des protestants prend la ville de Tarascon. Les soldats catholiques occupant le château comtal sont égorgés et le curé Baron, recteur d’Ornolac, surpris dans l’église de la daurade subit un véritable martyre avant d’être précipité du haut du rocher du Castella dans le gouffre de la Mayré. Les protestants se portèrent ensuite au faubourg, mirent le feu à l’église de Sabart et détruisirent l’oratoire Saint- Pierre.

                                    (ADA - G 38, f° 70-73)

 

1569              8-9 juin, jour de la fête Dieu, dans la nuit ,les catholiques de la vallée de Vicdessos, avec à leur tête le capitaine Traversier, sieur de Montgascon, de Niaux, reprennent la ville à d’Audou en empruntant l’escalier de ravitaillement (situé rue du pont vieux). Ils surprennent et égorgent la garnison protestante du château et leur chef, le capitaine Plagne.  Montgascon , en représailles de la cruauté exercée contre le curé Baron et les soldat catholiques l’année précédente, fait précipiter une soixantaine de protestants du  haut du rocher du Castella dans le gouffre de la Mayré.

 

1578                  Mars, Henry III de Navarre comte de Foix – futur Henri IV roi de France - est accueilli  à Tarascon au château Lamotte avant d’aller visiter la grotte de Lombrives.

(AD09 - E 93)

 

1582            3 janvier, lettre du roi Henri III de Navarre qui ordonne à M. de Pailhès, gouverneur du Pays de Foix,  de démanteler la ville, afin de pacifier les choses et d’éviter « que ces altérations n’apportent que de la ruyne a mes subjects, car il est à craindre que le mal ne s’éstende plus avant. A quoi je désire remédier et ne pense point moyen plus propre qu’en faisant démanteler ma dite ville, mon chasteau et faire desmolir les guarites, flancs et ce que vous coignoistrés estre besoing de la maison de la Mothe Bardigues, mesme l’ouvrir du cousté de la rivière pour oter toutes occasions d’entreprendre les ungs sur les autres.. ».

                                  (AD09 – 8°1533/6, p.45)

 

1585            Rapport du sieur D’Audou à Henri roi de Navarre et comte de Foix : «...Tarascon est fort important tant par le regard de l’espagnol que pour tenir en obéissance les vallées de Vic-de-Sos, Siguer et Saurat, et même pour mettre l’imposition sur les mines, chose qui ne se fera sans grande difficulté…Vu l’importance de cette place et le peu d’assurance qu’il y a aux habitants, il est besoin de la remettre en telle réparation qu’elle soit désormais défensable, et à cette fin y entretenir dix soldats pour le moins ; quant à la réparation elle ne saurait couster plus de cent écus bien ménagés, et cependant il en peut revenir grand profit et utilité...».

                                  (AD09 – Doat, A.N…..)

 

 

1589              Bertrand de Goth (Dugout), Baron de Miglos, devient propriétaire du château Lamotte.

 

1592               Le capitaine Sicard de Robert commanda en 1592 le château et la ville.

                                   (E. de Robert-des-Garils, Gentilshommes verriers, une commanderie,

un village, Gabre, 1973, p.256)

 

 

1598               C’est encore un du Tilh, qui est Châtelain de Tarascon, puisque  de Delescazes nous apprend qu’il fut rétabli  par le vicomte de Mirepoix, sénéchal et gouverneur du pays de Foix,  en la possession et jouissance du château qu’occupait par violence, le huguenot de Rigoyrans « au préjudice du droit acquis au dit  du Tilh ».

 

29 mars, confirmation des privilèges et une réponse d’Henri IV touchant la démolition du château de Lamotte.

(Car.  Tarascon n°102)

 

1599               s.d., supplique de Pierre de Miglos pour obtenir la visite du château de Tarascon dont il est le capitaine et ordonnance de la chambre des comptes de Pau du 3 mars à ce sujet.

 

16 avril, devis des réparations nécessaires pour le château de Tarascon, par Guilhem Bernet, maître maçon de Tarascon.

 

s.d., supplique de Pierre de Miglos pour obtenir la somme nécessaire aux réparations du château de Tarascon et ordonnance de la chambre des comptes de Pau du 26 août à ce sujet.

(AD64 - B 3268)

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    &

1600            Janvier, procès-verbal du marché passé avec Jean Cabanac pour la réparation du château.

 

2 novembre, attestation par les consuls de Tarascon que les réparations ont bien été faites au château pour un montant de 21 écus sol.

(AD64 - B 3268)

 

7 mars et 24 novembre, deux quittances du capitaine du château de Tarascon, Pierre de Miglos seigneur de Regoyrans, pour les gages des trois soldats affectés à la garde du château.

(AD64 - B 3276)

 

1601               30 mars, achat  du château Lamotte.

 

                        7 avril, acte par lequel les consuls de Tarascon achètent le château Lamotte à noble Charles de Miglos et dame Ysabeau Dugout sa femme, pour deux mille livres y compris le jardin dit : de Madonne joignant la place du Mazel Viel.

(cart. Tarascon n° 10 et 132 et AD09 - 5 E 456, f°133)

 

C’est un Jean du Tilh, qui est capitaine du château de Tarascon.

(AD09 - 5 E 456, f°125)

 

1604               31 août, quittance de 2000 livres sur l’achat d’un manoir noble dit le château de Lamotte par les consuls. Acte retenu par Arnaud Flouraud notaire.

(cart.  Tarascon n° 132)

 

 

1620            Mai, Mention d’un pont « levier » et d’un « rebellin » ou ravelin* à la porte de Foix. Ce rebellin sera réparé pour la somme de 66 livres 11 sous.

* Ouvrage fortifié ayant la forme d’une demi-lune disposé en avant des portes d’entrée des villes et des lieux habités pour assurer un moyen de défense supplémentaire...

 

27 septembre, réparation de la palissade servant de Rébellin au Mazel Viel , et au pont levie de la porte du Mazel Viel pour la somme de 12 livres.

 

2 décembre, les consuls font réaliser aux frais de la ville, les réparations « aux palissades » proches de la porte du Foirail, du Mazel Viel et de la tour St-Michel, ainsi qu’aux portes du Foirail, de Foix, du Mazel Viel et à la porte du grand pont.

                            (AD09 - 135 EDT CC7)

 

1621            20 janvier, les habitants de Tarascon se préparent à la guerre et se procurent des mousquets.

 

12 juin, les consuls votent des fonds pour avoir la poudre et munitions qui peut-être nécessaire pour la défense de la ville.

                                    (AD09 - 135 EDT BB1)

 

1622           18 janvier, le Comte de Carmaing, gouverneur du Comté de Foix, vient visiter les fortifications de la ville, trouve la porte du Mazel-Viel mal défendue et en ordonne la réparation aux frais de la ville.

 

                     14 août, la compagnie bourgeoise de Tarascon se met en marche traînant à sa suite les deux canons que la ville d’Ax lui a prêtés, et que l’on gardait au Mazel Viel.

                                       (AD09 - 135 EDT BB1)

 

1624               03 octobre, Pierre Claverie, lieutenant du château livre une lutte sanglante dans la rue du Barri-Clos contre certains notables de la ville. Parmi les quatre notables attaqués : Rouet, Lucantes, Pilhes et Rolland ; Rouet est tué, Lucantes blessé mortellement ; les deux autres légèrement blessés aidés par des compatriotes, les consuls Vergè et Teynier, qui s’étaient portés à leur secours , forcent Claverie et ses soldats à se replier sur le château.

(AD09 - 135 EDT BB1)

 

                                                                                                                                                                                                                

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 17:42

1701          22 novembre, un terrible incendie ravage la ville, de la place de la daurade aux portes de la leude et du Foirail. Sur 124  maisons 86 furent la proie des flammes.

(AD09 - 135 EDT BB 6)

 

1702          7 février, arrêt du conseil d’état qui décharge la commune d’impôts pendant trois ans à raison de l’incendie de la ville en 1701. le Roi Louis XIV octroi 4 690 livres pour la reconstruction de la ville.

(AD09 - 135 EDT BB 6 et 18)

 

                7 novembre, délibération du conseil politique pour demander à l’évêque de Pamiers, l’autorisation de faire une procession solennelle le 22 novembre et à perpétuité, en commémoration de l’incendie du 22 novembre 1701.

(AD09 - 135 EDT BB 6 et 18)

 

1704          1er  mars, on ordonne la levée de compagnies bourgeoises.

 

1705         Pendant les fêtes de Noël, une terrible inondation emporte les deux ponts de la ville ainsi qu’une partie des maisons de la rue de Dijous Cussol : « …que le débordement de la rivière de l’Ariège fut si grand qu’il entraîna au dessous du grand pont de cette ville de Tarascon un grand cours du mur de ville sur lequel diverses maisons étaient appuyées, lesquelles furent par ce moyen renversées en partie dans la rivière causant à chaque particulier un dommage considérable puisque beaucoup de leurs effets furent emportés par la rapidité de l’eau qui ne laissa à suite du dit pont qu’un reste de mur de ville lequel soutient la maison de feu Sieur de Florac…».

(AD09 – 5 E 832? f° 19 et 135 EDT BB 6)

 

1709          22 février, Arrêt du parlement qui permet de renouveler le livre compoix.

(AD09 - 135 EDT BB 6 et 18)

 

1711          15 décembre, ordonnance de police sur la vente du vin.

(AD09 - 135 EDT BB 7)

 

1717          On supprime les offices de maire et on revient à l’ancien usage avant 1690.

 

1718          10 mai, L’évêque de Pamiers ordonne de faire réparer l’église ND de la Daurade.

(AD09 - 135 EDT BB 18)

 

1720          Démolition de l'hôpital qui tombe en ruine.

(AD09 - 135 EDT BB 7)

   

1728          9 novembre, Arrêt du conseil du roi qui réduit le nombre des conseillers politiques de Tarascon à celui de seize.

(AD09 - 135 EDT BB 8)

 

1729          Octobre, arrêt du conseil d’état autorisant les consuls et les habitants de Tarascon , de faire bâtir un pont en pierre sur l’Ariège, pour remplacer le pont d’Alat en bois emporté par les eaux.

                            (AD09 - 135 EDT BB 18 et AD31 - B 1427 f° 180 b)

 

1731          16 octobre, arrêt relatif au commerce de la mine de Vicdessos.

 

1er novembre, Achat par la communauté d’une maison appartenant à Hierosme de Longuevergnes, sieur de Florac, couverte d’ardoise, bâtie à deux planchers size au faubourg à côté d’une maison dite l’hôpital ; « …et par le moyen de cette acquisition on pourra y ménager si ce n’est pas le tout du moins la plus grande partie du casernement des troupes qui viennent ordinairement ici en quartier… ».

(AD09 - 5 E 820 et 135 EDT BB 18)

                    

 

1733          24 février, Ordonnance de l’intendant contre les habitants de Junac au sujet du droit de péage du pont de Tarascon.

(AD09 - 135 EDT BB 18)

 

                    20 août, Transaction avec le sieur de Lairoulle, afin d’élargir le lit de la rivière du Vicdessos pour protéger le faubourg et l’église des débordements.

                           (AD09 - 5 E 822)

 

1734          Teynier, prêtre chapelain de Sabart, s’assurait, moyennant l’abandon d’une partie de son bien à l’hôpital Saint-Jacques de Tarascon, la faculté de s’y retirer, quand il  le voudrait, et d’y occuper un appartement pour lui et son domestique, mais il prenait son entretien à sa charge.

 

1736         25 juin, on procède à un nouveau dénombrement.

 

1737          Suppression de l’octroi dont le produit devait servir à la construction d’un pont en pierre à Alat.

                           (AD09 - 135 EDT BB 18)      

 

1738          Procès entre la commune et Noble Marcelin de la Baume d’Angeli, propriétaire du pont de Sabart,  et avec divers créanciers de la ville. «…le bien public exigea que la communauté fît promptement reconstruire le pont de Sabart, elle y procéda avec les règles… ».

(AD09 - 135 EDT BB 18)

 

1739          Consultation sur la question de savoir qui devait avoir la garde de la sacristie et des ornements de l’église.

 

1741         Nouveau dénombrement.

 

1742          30 mars, la communauté accorde à Jeannette de Cazanave de faire faire à ses dépends le toit sur la voûte de l’église St-Michel et que la communauté lui fournira certains débris de bois qui se trouvent déjà sur place.

(AD09 - 135 EDT BB 11)

 

21 avril, après reconstruction de l’hôpital en ruine depuis 22 ans, la communauté recherche du personnel afin de recevoir les pauvres et les malades.

 

                26 septembre, Délaissement et abandon du local sis au moulin du Pas fait par Bernadac.

(AD09 - 135 EDT BB 18)

 

 

1743           3 septembre, l’on termine la reconstruction du clocher de St-Michel : «… les murs du clocher de St-Michel ou il ne manque à présent que trois ou quatre pans d’élévation à faire et à mettre les créneaux dessus pour être en état de recevoir le pavillon… la nécessité indispensable de faire jeter le couvert du clocher pour éviter le dépérissement du bois que la rigueur du temps occasionnerait… ».

(AD09 - 135 EDT BB 11)

 

1744         19 juillet, les sieurs Cabanac et Legrand, maîtres arpenteurs apportent le nouveau 

                    livre cadastre pour vérification.

(AD09 - 135 EDT BB 11)

 

28 juillet, Pièces relatives à l’arpentement du moulin de Sabart et à des fours à

 chaux.

(AD09 - 135 EDT BB 11 et 18)

 

1745          20 juin, Rapport d’experts sur les dommages causés par la grêle qui tomba le 11 juin, sur l’ensemble des cultures et principalement la vigne : « …qu’on ne pourra absolument rien recueillir de trois années et que les propriétaires seront obligés de les arracher pour la plus grande partie ».

(AD09 – 5 E 840)

 

1746          19 mars, réception définitive du second livre cadastre.

L’hôpital Dieu St-Jacques de Tarascon possède : «…église, cimetière, logements et jardins, plus une maison et jardin au faubourg et rue sainte Quitterie ».


Règlements administratifs sur les mines de houille et de charbon minéral.

 

2 juin, Règlement pour la préséance dans les tenues des Etats.

 

1749          3 janvier, ordonnance des consuls interdisant la vente de vin à des heures indues.

               

Pierre Teynier remplace son frère Paul, décédé, comme second régent de la ville.

 

4 décembre, les consuls demandent au sieur de la Baume d’Angely, propriétaire en titre du pont de Sabart, d’effectuer rapidement des réparations à celui-ci afin de le rendre « bon, solide et passant, afin de ne pas interrompre tant le commerce de la province que de la présente communauté ».

(AD09 - 135 EDT BB 11)

 

1751          Février-avril, confirmation des privilèges par le roi Louis XIV en faveur des consuls et habitants de Tarascon. Tels que : « la faculté de tenir foires et marchés, et défendant aux étrangers d’exposer leur marchandises ailleurs que sur la place publique du marché ».

                        (AD09 - 1 J 323 et  AD31 - B 1948, f° 294-295 et 241 b)

 

1754          10 février, ordonnance de police qui défend aux habitants de se pourvoir à la

                   boucherie de Saint-Roch.

(AD09 - 135 EDT BB 18)

 

1755          Décembre, procès verbaux relatant les poursuites engagées par les consuls, pour dégradation des bois de Lugeat contre les habitants de Verdun.

 

1756          19 septembre, le sieur Clarens demande à appuyer, « …à ses risques et périls, sa maison sur le mur de ville reconstruit par la communauté après l’inondation qui l’avait emporté, à charge par lui de payer le droit d’appui… » .

(AD09 - 135 EDT BB 13)

 

1757          12 mai, délibération en faveur de la construction de la chapelle Saint-Roch : «… en l’année 1632, la communauté se trouvant affligée de l a contagion il fût délibéré qu’on construirait une chapelle dédiée à Saint-Roch à l’emplacement de l’oratoire situé sur le jardin du sieur Fauré Lacaussade, ce qui a été négligé jusqu’ici et d’autant que personne ne veut se charger de la construction … l’assemblée à l’unisson consant de nouveau a la construction de la chapelle à l’endroit ci dessus désigné… » .

(AD09 - 135 EDT BB 13)

 

1758          4 février, l’on s’aperçoit que : « l’arceau de la première porte du foiral menasse une prochaine ruine en ce que plusieurs pierres taillées se sont détachées… ». Il est proposé de la faire réparer et élargir de trois pans : « …de l’aligner sur la vrai porte qui ferme à clef, afin de former une entrée plus comode pour les habitants et pour les étrangers attendu que le boyeau que forment les deux murailles paralleles qui s’y trouvent rendent l’entrée très difficile pour les charettes… » .

 

27 mars, le sieur Pierre Teynier remplace comme second régent le sieur Pierre Teynier son oncle décédé, après avoir exercé pendant 36 ans.

 

28 mars, la communauté décide en définitive de faire abattre le vieux avant mur de ville qui menasse ruine , afin d’élargir l’entrée de la porte du Foirail.

 

27 octobre, délibération en vertu de laquelle l’abbé Durand, conseiller politique, est autorisé à continuer le catalogue des pièces utiles de la commune, commencé en 1668 par Deguilhem et Prevost.

 

19 novembre, les consul recherchent un lieu afin d’installer des bains : « … ils ont fait creuser selon le désir de la communauté dans un terrain au lieu d’Ussat appartenant à la communauté pour y chercher les eaux propres à se baigner et à boire, ce qu’ils ont fait et ont très bien réussi à trouver… ».

(AD09 - 135 EDT BB 13)

 

1759          12 mars, acte qui somme la communauté de Quié de contribuer aux réparations de l’église du Faubourg.

(AD09 - 135 EDT BB 18)

 

Les consuls donnent la permission de faire un four à chaux à Sabart.

 

13 octobre, vérification des deux culées du pont d’Alat et du batardeau qui doit servir à la construction d’un pilier en pierre entre les deux culées.

(AD09 - 135 EDT BB 13)

 

3 décembre, Joseph Fauré Lacaussade, second consul, demande à prendre en afferme : « la tour qui est à la porte du foirail près de sa maison pour en faire un magasin  et qu’il se chargera d’y faire faire un couvert aux frais de la rente… ».

(ADA - 135 EDT BB 13)

 

1760          12 août, arrêt du conseil d’état qui permet de couper du bois dans la forêt de la Bessède.

(AD09 - 135 EDT BB 18)

 

1762          31 octobre, réparations : « au dessous des grandes fenêtres du grand clocher », de l’église Saint-Michel.

(AD09 – 5 E 907)

 

1766          Janvier, prescription concernant l’élection des notables et des officiers municipaux de Tarascon, et de la division de la ville en plusieurs quartiers.

                        (AD31 - B 1678, f° 245 et 273 b)

 

1767          Juillet, arrêt du conseil d’état autorisant les états du Pays de Foix à acquérir le pont de Sabart, ainsi que le péage qui s’y perçoit

(AD31 - B 1958,  f° 139-142 et 326 a)

 

1769          3 novembre, délibération du conseil politique qui fait état : « du bois de Lugeat pour la conservation duquel la communauté s’est exposée à des frais immenses..".

(AD09 - 135 EDT BB 15)

 

1770          Juin, enregistrement de l’arrêt du conseil d’état et des lettres patentes autorisant les états du Comté de Foix, à acquérir le pont de Sabart, près de Tarascon.

                        (AD31 - B 1948, f° 298 b et 387)

 

1772          17 septembre, l’église Sainte Quitterie, reconstruite en 1622 sur la rive gauche de l’Ariège en face du rocher du Castella, est emportée, ainsi que les ponts et une quantité prodigieuse d’arbres, par une terrible inondation.

 

1773          12 février, la communauté de Tarascon achète 28 arbres d’essence de chêne, savoir 16 au sieur de Lacombe et 12 au sieur Duseré, pour servir à la reconstruction du pont d’Alat, qui doit être : « promptement reconstruit pour le bien public après l’inondation de 1772...».

(AD09 - 2 B 21 – 314 à 316)

 

1775          22 avril, Prise de possession du pont de Sabart, ayant appartenu à feu sieur Dangely, par les syndics  généraux de la Province.

(AD09 – 5 E 914)

 

La porte de Foix est démolie par ordre de l’ingénieur de la province. La grand partie des matériaux dont la cloche et l’horloge seront réutilisées dans la construction de la tour ronde du Castella. Cette nouvelle tour sera construite sur l’emplacement de l’ancien donjon féodal qui était de forme quadrangulaire, à partir du mois de mai 1775. Tout autre partie des matériaux serviront à la restauration de la porte d’Espagne.

(AD09 – 5 E 935)

 

1777          L’on supprime les offices de Maires et on revient à l’ancien usage avant 1690.

 

 

1779          Reconstruction de la nouvelle église de Sainte Quitterie sur l’emplacement actuel.

 

19 novembre, la communauté achète le jardin des héritiers de feu Jean Prévost , nécessaire pour la construction de la nef et partie du sanctuaire de la nouvelle église.

(AD09 – 5 E 916)

 

1780          26 septembre, vérification par des experts de Perpignan, des fondations et bâtisse de

                   la nouvelle église du faubourg.

                            (AD09 – 5 E 935)

 

1782         16 mai, suite à la cruelle épidémie qui avait sévi à Tarascon et pour conjurer ce fléau, le Conseil politique vote une somme de 30 francs pour subvenir aux frais de procession à l’église de Sabart.

                       (AD09 – 2 O 1735)

 

1784          Mai, acte qui maintient, de façon provisoire, la faculté aux habitants de la vallée de Vicdessos de passer et de repasser sur le pont de Tarascon , sans payer aucun droit.

                        (AD31 - B 1828, f° 254 et 383 a)

 

1785          23 février, Extraction de la turière située à Verdun, à l’endroit appelée Arteix ou le Quié, la quantité de 1800 cartiers de tuf de deux pieds de long, treize pouces sur un pied d’épaisseur par les entrepreneurs de l’église de Sainte Quitterie.

                        (AD09 – 5 E 4522)

 

1788          Donation des bains d’Ussat, faite par leur propriétaire, le sieur de Fraxine ; à l’hôpital de pamiers.

                            (AD31 - B 1967, f° 412 - 413 et 403 a)

 

1789         23 mars, Jean-Joseph Garrigou, avocat en Parlement et maire de Tarascon, convoque « tous les habitants payant imposition », afin de rédiger de concert le cahier de leurs vœux et doléances.

                        (AD09 – 1 J 274)

 

                   27 juillet, une partie des habitants de Tarascon se retrouvent  assemblés dans l’église de N.D. de la Daurade, afin de demander à l’Assemblée Nationale, l’installation d’un nouveau corps municipal et la révocation de Garrigou (Maire) et de Martin (1er consul).

 

 

1790          19 août, requête du quartier de Sainte-Quiterie, anciennement le Barri d’au-delà du pont,  qui demande à être séparée de la commune de la ville de Tarascon et à être constitué municipalité  distincte.

                        (AD09 – L 9)

 

1791         10 avril, La pseudo-commune de Sainte-Quitterie est de nouveau réunie à celle de Tarascon par l’Assemblée Nationale.

                        (AD09 – 135 EDT BB)

 

1792          la Convention Nationale proclame la République le 21 septembre 1792. Une fête civique pour célébrer l’installation du nouveau gouvernement eut lieu à Tarascon le 2 octobre 1792. «…la veille, salve de coups de canons et grande sonnerie des cloches ; le lendemain à 2 heures, réunion de la garde nationale en armes ; à 5 heures, réunion des autorités constituées. Départ de la Mairie pour l’église de la daurade où un « Te deum » est chanté. A 8heures, grande illumination ; on pavoise et on illumine les maisons. A 9 heures, feu de joie au foirail.. ».
          (AD09 – 135 EDT BB)

 

 

réalisé par Robert-Félix VICENTE

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 09:04

                  

1651          Juillet, approbation du livre Terrier et cadastre de Tarascon et d’Ussat.

                            (AD31 - B 730 f° 32  a)

 

                       13 juillet, les consuls baillent à François Soulié diacre et à Bernard Baron écolier les écoles de la ville, aux gages de 350 livres, savoir 200 au dit Soulié et 150 à Baron. « les régents devront de bien tenir les écoles et d’enseigner à lire, à écrire la grammaire à la jeunesse de la présente ville, tous les jours qui ne sont pas fêtes et leur faire faire toute l’année des exercices de tête ».

(AD09 - 5 E 654)

 

Les consuls afferment à Guillaume Teynier marchand et à Vidal Teynier notaire royal et consul de Tarascon, la 3ème partie du moulin du Barry du Bout du Pont pour la somme de 245 livres à payer au plus tard à la fête de St-André Apostolique prochain.

                            (AD09 - 5 E 502)

 

                       30 octobre, des habitants d’Arnave ont extirpé une partie du bois de Faboscur appartenant à la ville et se sont ainsi appropriés des terres après défrichement. Les consuls leurs demandent de payer les tailles qui y seront imposées.

(AD09 - 5 E 502)

                  

                        Une tour de défense est construite à la porte de Foix, porte qui datait du XIVème siècle, ce qui porte à sept le nombre de tours dans l’enceinte de Tarascon.

 

Novembre, Le comte de Tréville, gouverneur du Pays de Foix, fait sa première visite à Tarascon et passe en revue la milice.

 

                       Fin décembre, sont élus consuls : Jean de Seré, Guillaume Teynier, Etienne Pagès et Jean de Seré jeune, tous bourgeois.

 

1652          Août, on trouve noble Jérôme de  Longuevergne sieur de Florac lieutenant à Ussat. A cette même date la compagnie bourgeoise de Tarascon jointe à celle de Foix se rend occuper la tour « Sardaigne » en Cerdagne (Puigcerda).

 

1653          Débute un sérieux procès entre les consuls de Tarascon et le sieur Marquis de Gudannes concernant les bois de Lugeat, une première sentence fût rendue par le sénéchal de Foix le 14 février 1653.

(Car. Tarascon n°83 et AD09 - 135 BB du 10 et 28/02/1653)

 

                        Les habitants de Tarascon ouvrent les portes aux chevaux d’un régiment de cavalerie qu’il fallut récupérer dans les montagnes.

                            (voir Cl. Pailhés)

                 

                         les consuls afferment la 3ème partie du moulin du Bout du Pont à François Lucantes.

(AD09 - 5 E 634)

  

1654          Exécution du rapport intervenu le 9 avril sur l’arrêt du parlement de Toulouse en faveur de la ville contre messire Bernard de Foix.

(Car. Tarascon n°129)

 

                   La ville effectue un emprunt pour subvenir à la subsistance des troupes en garnison à Tarascon.

(AD09 - 5 E 660 f° 296)

 

                      14 décembre, vérification et liquidation des frais et avances faits par les habitants et bien-tenants de Tarascon et Ussat pour le logement  et la subsistance de troupes de passage.

(Car. Tarascon n°102 et BSA 1912-1913) 

 

Création à Sabart, d’une maison de retraite pour les prêtres, âgés ou malades, du diocèse.

 

1655          20 janvier, les consuls passent une convention avec des charpentiers de Pamiers, afin de reconstruire le pont d’Alat avant le 1er mai prochain.

(AD09 - 5 E 679)

 

                   10 février, le grand pont de la ville à lui aussi besoin de réparations, les gardes fou sont inexistant et donc de nombreuses personnes sont tombée à l’eau.

(AD09 - 5 E 679)

 

23 août, M. Carla remplace Barthélémy Amillat à la rectorerie de N.D. de Sabart et de son annexe Sainte-Quitterie.

 

30 août, les consuls demandent à François Bonnel ,meunier du moulin du Pas, de pourvoir à la réparation de la chaussée qui menace ruine. Suite aussi à de nombreuses négligences les meules ne fonctionnent plus, ce qui contraint d’aller faire moudre les grains aux autres moulins. Le chemin qui descend au dit moulin doit lui aussi être réparé pour permettre les allées et venues plus commodes.

         (AD09 - 5 E 658)

 

Philippe de Guillem donne sa démission de capitaine des milices ; il est remplacé par son fils Guilhem Laperrière.

 

Noble André de Soubiran, seigneur du Falga, baille en tant que propriétaire le pont de Sabart à Géraud de Claverie, notaire royal à Vicdessos.

(ADA09 - 5 E 679)

 

14 décembre, Trillard, recteur de N.D. de la Daurade de Tarascon étant mort, est remplacé à la demande du conseil de ville, par M.de Caulet, parent et secrétaire de l’évêque de Pamiers.

 

31 décembre, les consuls engagent une procédure en justice contre le recteur d’Ussat, qui avait et fait couper dans les bois de la ville un grand nombre d’arbres d’essence de chêne, « attendu qu’il est défendu d’entreprendre de telles coupes de bois ».

                             (AD09 - 135 EDT BB)

 

1656          30 avril, il est demandé de garder au mieux la porte de Foix, afin de pouvoir prélever l’imposition permise par arrêt de la cours du roi, sur les marchandises et denrées qui pénètrent dans la ville (qui sortent et qui se vendent). Cet impôt devait permettre de payer les charges dues au logement des gens de guerre.

(AD09 - 135 EDT BB)

 

19 juin, bail à prix à Pierre Laguerre maître menuisier de Rabat, pour refaire la voûte en lambris de l’église Notre-Dame de la Daurade.

(AD09 - 5 E 659)

 

24 juillet, arrêt du parlement de Toulouse qui condamne les habitants de Rabat à payer le droit de pontonage aux consuls de Tarascon.

(Car. Tarascon n°135)

 

24 septembre, dénombrement dressé par les consuls, avec serment de fidélité et hommage en faveur du roi par Aymé Seré 1er consul en présence de M. Alexandre de Viollet juge-mage en la ville de Foix et commissaire du roi.

                            (AD09 - 5 E 680 et Cart. Tarascon n° 70)

 

                      21 octobre, le recteur de la ville et le recteur de Sabart demandent aux meuniers, des moulins du Pas, du Bout du Pont et de Sabart, de ne point travailler , ni moudre le dimanche et les jours de fête.

                            (AD09 - 5 E 586)

 

                      Jean Bonaventure de Caulet, docteur en théologie, est prêtre et recteur de Tarascon. Il est aussi le frère de l’évêque de Pamiers.

 

1657          Mars, arrêt du conseil du roi ordonnant qu’il sera fait droit à la requête des consuls de Tarascon en vue de la cessation des poursuites contre certains habitants accusés de prétendue rébellion à l’occasion du logement des gens de guerre des armés de Catalogne et de Guyenne en 1653 et 1654.

                                 (AD09 - 1 J 323)

 

 

1658          5 avril, arrêt du parlement contre Barthélémy Sagius , curé et syndic d’Ussat demandant l’entrée au Conseil politique de Tarascon, la révision du compoix cabaliste départi sur les bourgeois et la cassation des impositions de 1638 et 1654. Le curé fut admis plus tard dans le conseil.

 

 

1659          Arrêt du conseil d’état touchant « l’appuy sur les murs de la ville », et la taxe de tous ceux qui furent compris dans la ville .

 

                   L’allégresse règne à Tarascon. On fête les préliminaires et la signature de la paix de Pyrénées, on illumine les rues, un grand feu de joie est allumé au foirail ; quinze jours après on fêtait encore l’heureux événement.

 

1660          20 février, Bernard Bernadac, boucher, prend en afferme les deux bancs de boucherie, l’un situé au corps de la place, l’autre au Barri Clos. Il promet « aussi de bien servir la ville tant le pauvre que le riche et de tenir les dites boucheries bien garnies et pourvues de bonnes chairs ».

                                 (AD09 - 5 E 660)

 

                       14 août, établissement du compois cabaliste.

(Car. Tarascon n° 130)

 

1661          La chambre des comptes des Etats du Pays de Foix siège à Tarascon après le conflit entre le Comte de Tréville , gouverneur, et les Etats.

                             (voir Cl.Pailhés)

                  

                      11 avril, quittance de la part de noble Charles de Miglos et damoiselle Izabeau Dugout de la somme de 600 livres pour la vente du château de Lamotte aux consuls de Tarascon. Acte retenu par rolland notaire de Tarascon.

(Car. Tarascon n°11)

 

1662          Visitation du moulin du Pas qui fait apparaître son très mauvais état, proche de la destruction.

                            (AD09 - 5 E 686 f°30-32)

 

                   04 mars, sentence du Sénéchal de Foix, qui condamne les habitants de Montoulieu à payer pour le passage du pont, une mesure de seigle par maison où il y a bête de somme et la moitié s’il n’y en a point.

(Car. Tarascon n°122)

 

Ordonnance des consuls pour forcer les habitant des villages compris dans le consulat à assister au feu de joie de la Saint-Jean, la valeur de ce feu ne pouvant excéder 15 livres.

 

                     15 novembre, sentence rendue par le sénéchal de Foix contre Hierosme de Longuevergne, sieur de Florac, qui prétendait que les jardins dit de l’Ort de Madone  et du Castella dépendaient de sa directe.

(Car. Tarascon n°133)

 

1663          Après procès les consuls obtiennent le payement du pontonage par les habitants de rabat à raison de 35 livres à payer chaque 1er janvier.

                            (Cart. Tarascon n° 95)

 

1664          Jean Bonaventure de Caulet docteur en théologie est prêtre et recteur de Tarascon.

                             (ADA - 5 E 643)

 

1665          28 juin, Noble André de Soubiran, seigneur du Falga, Mercus et autres lieux  afferme le pont de Sabart au sieur Antoine Vergnies capitaine du lieu de Vicdessos.

(ADA - 5 E 595)

 

1666          09 décembre, entreprise de dorure du retable du grand autel de l’église de N.D. de la Daurade par Pierre Lacombe, maître peintre et doreur de la ville de Carcassonne.

                            (ADA - 5 E 663)

 

1667          12 février, défense faite par  Roger de Foix, Vicomte de Rabat, aux habitants du consulat de Tarascon de porter des armes, sous peine, en cas de première infraction, de payer une amende et pour la seconde d’être envoyé aux galères.

                            (Cart. Tarascon n° 127)

 

21 avril, Arnaud Pilhes lègue en faveur de la réparation et dorure du retable du grand autel de N.D. de la Daurade la somme de 12 livres payables dans l’an de son décès. Plus 14 livres pour le luminaire des chapelles N.D. du Rosaire et  de Mont Carmel de la dite église.

                                  (AD09 - 5 E 664)

 

                   10 octobre, nouveau dénombrement et serment de fidélité et hommage rendu au roi Louis XIV, par devant le sieur Dedoat député à cet effet.

 (Car. Tarascon n°102)

 

Les consuls donnent en afferme les terres situés au lieu de lugeat qui appartiennent à la ville, à André Pascal, laboureur du lieu d’Ussat.

                             (ADA - 5 E 597)

 

1668          24 juillet, convention entre Bonnel, meunier du moulin du Pas, les consuls et Arnaud Sirvent, maître charpentier de la ville de Pamiers, pour réparer la dite chaussée du moulin et refaire les meules pour mieux moudre.

                             (AD09 - 5 E 598)

 

                   9 novembre, Monseigneur de Caulet, évêque de Pamiers séjourne à Sabart. Son frère est toujours curé de N.D. de la Daurade.

 

1669          Janvier, les consuls font apporter par des habitants de Vèbre, depuis le bois de la Bessède jusqu’au pont d’Alat, dix grandes pièces de chêne et treize poutres, afin de le réparer.

                            (AD09 - 5 E 599)

 

22 janvier, les consuls procèdent à un nouveau dénombrement du terroir du consulat par devant le sieur Pelot commissaire et son délégué Dumas juge-mage à Pamiers. Ce dénombrement compris le fief de Lugeat avec toutes ses dépendances.

(Car. Tarascon n°134)

 

28 mai, Monseigneur de Caulet, évêque de Pamiers vient passer les fêtes à Sabart. Les consuls défendirent à tout ménestrier de sortir avec hautbois, tambour, ni violons, et interdirent toutes danses publiques.

         (ADA – 135 EDT BB)

 

                   01 août, visitation avec les parties intéressées des bois de Lugeat avec les François et Gabriel Rey arpenteurs jurés à L’Isle Jourdain.

 

1670          07 janvier, afferme de la 3ème partie du moulin du Pas à Jean Laborde, pareur de draps de la ville pour la rente de 101 livres. « aussi ne sera tenu de faire aucune réparations nécessaires au dit moulin et chaussée ».

(AD09 - 5 E 600)

 

                     19 janvier, convention avec Arnaud Sirvent, maître charpentier, qui s’oblige d’accommoder le grand pont pour la somme de 250 livres. Pour cette réparation on prendra 16 pièces de bois dans la forêt de la Bessède.

(ADA - 5 E 600)

 

16 mai, ordonnance de monsieur de Froidour relative au litige de 1557

 

29 juillet, la communauté est en procès contre les habitants de Montoulieu et Seignaux au sujet du droit de passage sur le grand pont de la ville. Les deux localités devront payer 20 livres annuelles à chaque fête de la Toussaint et à perpétuité.

                            (AD09 - 5 E 670)

 

                      Dénombrement du Comté de Foix qui porte la mention pour Tarascon : « d’un hôpital avec deux petits jardins qui paye la censive aux religieux de Boulbonne ».

 

1671          13 janvier, transaction retenue par Rolland notaire, par laquelle les habitants de la baronnie de Château Verdun s’obligent à payer chaque année à la communauté 50 livres pour le péage du pont d ‘Alat. La même année par Ferrand notaire pour Miglos pour 21 livres.

                            (Cart. Tarascon n° 83 et 5 E 601)

 

                   16 mai, Mr. de Froidour, réformateur des Eaux et forêts, rendit un jugement souverain qui maintenait les consuls de Tarascon aux droits d’usage dans les fonds situés dans le consulat dudit lieu de Tarascon

 

1672          02 janvier, afferme de la 3ème partie du moulin du Pas à François Prévost, marchand, pour la somme de 82 livres.

                            (AD09 - 5 E 602)

 

28 janvier, les dits consuls signifièrent une nouvelle opposition au dénombrement fait par le sieur de Gudanes qui persistait à dénombrer une partie du fief de Lugeat dans son terrier.

 

08 mars, nouveau dénombrement du pays de Foix .

Le consulat de Tarascon comprend larnat, Illat, Ornolac, Lujat, Cazenave, Bompas, Niaux, Arbiech et Arignac.

 

 

1673          21 juin, une compagnie de cavalerie du Régiment de Lachau loge en ville par ordre du roi, avant d’aller loger à Montaud. On se doit de fournir leur subsistance, les vivres, avoine et foin. Au départ de ce régiment une autre compagnie de cavalerie du régiment de Dugas vient loger en ville et ceci jusqu’à nouvel ordre.

(AD09 - 5 E 603)

 

06 novembre, le gouverneur du pays de Foix envoie une ordonnance du roi, portant la déclaration de guerre contre les espagnols datée à Versailles le 19 octobre 1673.

 

15 novembre, le gouverneur du pays de Foix fait son entrée dans Tarascon. Les consuls expriment l’état de pauvreté de la ville et ne peuvent le recevoir qu’à moindre frais.

 

                      17 décembre, le consul Teynier se rend à Pamiers ou se trouve la compagnie de chevaux légers de Viauge qui doit prochainement venir à Tarascon afin d’informer son capitaine de l’impossibilité d’avoir de l’avoine et foin pour la subsistance de leurs chevaux, tant à cause de la disette qu’il y à du fourrage et du précédant logement de cavalerie.  

 

1674          Les fermiers du domaine ayant querellé les dénombrements, la chambre d’appel confirme les privilèges de la ville.

 

 

1675          02 janvier, afferme de la 3ème partie du moulin du Pas à Vincent Vergnies et pierre Bonnel de Tarascon pour la somme de 82 livres.

                            (AD09 - 5 E 604)

 

                   13 juillet, les syndics assistés des consuls font couper le seigle qui se trouve semé au communal du Moulin Neuf, que certains particuliers ont usurpés. Le grain sera distribué aux pauvres.

                            (AD09 - 135 EDT BB)

 

                   12 septembre, convention entre Jacques de Malpertuis, prêtre et recteur, pierre Lacaze et Jean Serou, marguilliers du st-Sacrement de l’église de N.D. de la daurade, et Jacques Baudru, maître maçon de Tarascon , pour la construction d’un arceau au travers et au milieu de la dite église, et qui sera en pierre de taille et pierre commune.

                            (AD09 - 5 E 604)

 

1676          30 janvier, Antoine Gaubert, fermier de la 3ème partie du moulin du Bout du Pont, demande aux consuls de changer le meunier qui ne sert pas tout le monde par paresse , ce qui présente un grand préjudice pour la communauté.

                            (AD09 - 135 EDT BB)

 

7 mars, les consuls arrêtent au lieu de Cazenave, un faux monnayeur qui opérait dans la maison du nommé jean Anglade. L’étranger et Anglade seront conduits dans les prisons de la ville. Et dans leur perquisition ils auraient trouvé : « certaines drogues et minerai, un petit fourneau à faire fondre des métaux.. »

(AD09 - 135 EDT BB)

 

05 mai, on lève une compagnie de 50 hommes dans le consulat avec pour capitaine de Guilhem et lieutenant Arnaud vergé du Barri de Tarascon, pour faire face aux « ennemis espagnols qui étaient paru en nombre dans le Donnezan ».

         (AD09 - 135 EDT BB)

 

Une compagnie du régiment de Gassion est logée en ville.

                                 (AD09 - 135 EDT BB)

 

                   21 juillet, feu de joie «  ». pour l’heureux succès du Roi sur les ennemis du côté de Sicile

(AD09 - 135 EDT BB)

 

                   25 août, autre feu de joie « pour la prise de la ville Dayre en Flandres par l’armée du Roi ».

 

17 septembre, jugement qui prive la commune du droit de péage et de mesurage, de même que de la portion du moulin du faubourg dont elle avait joui jusque là.

 

4 octobre, privilège fort ancien retrouvé dans les archives de la commune par lequel Roger Comte de Foix permet de prendre les droits de mesurages.

A préciser que la communauté n’a jamais joui ni perçu les droits de mesure de grains, ceci depuis un temps immémorial, laissés par contre aux marguilliers de N.D. de la Daurade.

 

 

1677          La voûte de l’église de la Daurade est toujours en réparation.

                            (AD09 - 5 E 669)

 

1678          02 novembre, édit contre le duel.

 

1679          16 mai, on rend à la ville la portion du moulin du faubourg.

 

6 septembre, édit qui défend aux rouliers de porter des lettres.

 

1680          6 avril, édit contre ceux qui donnent à boire et à manger pendant les offices religieux.

 

1681          1er mars, édit contre les charivaris et du 10 août , touchant le respect dû aux églises.

 

                   5 mai, le droit de péage et de mesurage est rendu à la ville.

 

7 mai, délibération de la communauté de Tarascon portant de défendre et poursuivre l’affaire des bois de Lugeat par tout où besoin sera jusqu’au jugement définitif et ce par Jean Teynier fils au sieur Paul Teynier trésorier du pays de Foix.

 

                   3 juin, les consuls assignèrent, Jérôme de sales seigneur de Gudanes devant le parlement, en reprise de l’instance de 1653.

 

1682          16 janvier, arrêt du parlement de Toulouse qui confirme les droits de la commune de Tarascon sur les bois de Lugeat.

 

 

1683          14 août, la malveillance a mis le feu aux bois de Lugeat, la commune de Tarascon s’y  porte en foule pour arrêter les ravages. Vingt habitants de la terre de Gudanes armés de fusils veulent empêcher ceux de Tarascon d’arrêter l’incendie.

 

1685          14 juillet, arrêt du conseil d’état du roi qui règle le différent des consuls de Tarascon et le sieur de Gudanes à propos des forêts de Lugeat. Ce procès qui dure depuis 32 ans est à l’horizon d’une longue trêve de 140 ans !

 

                      Révocation de l’édit de Nantes. Les quelques protestants restés à Tarascon émigrent.

 

1686          2 décembre, procès verbal dressé à la requête des consuls, contre des habitants de Verdun qui avaient coupés des arbres dans les bois de Lugeat.

 

1690          juillet, édit qui crée un procureur du roi et un greffier dans chaque commune.
         

1692          Jean-Baptiste Teynier, premier consul, prend le titre de Maire de Tarascon.

 

                   18 avril, La commune de Tarascon fut déboutée du droit d’usage dans les bois de Faboscur et de Soulombrier par un arrêt du parlement.

 

La commune sollicite l’établissement de l’octroi.

 

Arrêt du parlement qui condamne la ville sur le fait de 1676 qui prive la commune du droit de péage, de mesurage et de la portion du moulin du faubourg.

 

1695          4 juin, édit touchant les anciennes fortifications.

 

1696          4 juin, visite pastorale de Monseigneur de Verthamont, évêque de Pamiers.

                           (AD 09 - BHDP décembre 1931, page 140)

 

1698          6 janvier, édit touchant le respect dû aux églises.

 

1699          On ordonne l’exploitation du bois de la Bessède.

 

 

Robert-Félix VICENTE

 

 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 14:59

1631          7 mai, le recteur de Sainte-Quitterie / Sabart entre en lutte vace l’autorité fiscale. Celle-ci veut qu’il paye la taille au sujet de l’oratoire de Saint-Roch.

3 août, la peste ravage la région. Par mesure de sécurité les consuls font fermer les porte de Foix et du Mazel-Viel. L’entrée de la ville n’est plus permise que par la porte du Foirail ou une garde des plus sévères est faite de jour et de nuit. Au faubourg, les portes du Moulin et de S
aurat                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            

(AD09 -135 EDT BB 1)

                  

                        29 septembre, il est arrêté que la foire n’aura pas lieu, et on ordonne les précautions à prendre pour faire les vendanges, afin que cette opération n’expose pas les habitants au contact des étrangers.

 

                   31 décembre, les 12 conseillers qui avaient survécu nommèrent contre l’usage ancien, les 12 autres conseillers à élire. Cette séance du conseil de ville se déroula dans le pré de l’Ayroule, voisin de l’église N.D. de Sabart.

 

                       Fondation de l’oratoire de Saint-Roch.

 

1632          29 janvier, l’entrée des arrivants ( après complète désinfection) ne pourra

avoir lieu que par la porte de Foix. Celle du Mazel Viel ne devant s’ouvrir

sous la surveillance de la police que pour aller au moulin du Pas, établi

sur l’Ariège.

(AD09 - 135 EDT BB)

 

7 juillet, le rentier du pont de Sabart se plaint que « ... à cause de la malladie contagieuse l’année passée, les consuls firent desmollir ledit pont de Sabart, affin de que personne ne y passast, sans avoir tenu compte de le faire réparer ...».

          (AD09 - 5 E 537, f° 114)

 

10 novembre, le capitaine Teulade de Foix, avise les consuls que par ordonnance  du roi Louis XIII et du Cardinal de Richelieu, le château de Tarascon doit être démoli « rez-terre » aux frais de la ville ainsi que la tour de Mount-Négré .

(AD09 - 135 EDT BB et DM du 28 janvier  1933 / J. Mandement)

 

Le château Lamotte qui appartenait aux consuls depuis 1601 subit en partie le même sort.

 

 

La communauté se trouvant affligée par la contagion, il fût délibéré de construire une chapelle dédiée à Saint-Roch à l’emplacement de l’oratoire situé sur le jardin du sieur Fauré Lacaussade.

(AD09 - 135 EDT BB 1 et  BB 13)

 

 

1633          9 janvier, M.de Laforest, gouverneur du château de Foix, donne des ordres pour terminer les travaux de démolition du château de Tarascon qui avaient débutés en novembre.

 

Procès des consuls avec le curé d’Ussat qui en même temps était syndic.

 

1634          Procès entre la commune et Vidal chirurgien de Mirepoix, qui était venu à Tarascon au moment où la peste y exerçait ses ravages. Les consuls plaidèrent au sujet des honoraires de ce docteur qui finit par gagner ce procès.

 

                   7 mai, le conseil politique de Tarascon octroie à Martial Rivière, recteur de Sabart , une parcelle de terrain communal proche du moulin du faubourg, qu’il échangera ensuite avec un champ attenant à l’église de Sabar, dans le cadre de futurs agrandissements.

 

1635          Transaction entre les consuls et le sieur du Falga, au sujet de la décharge des tailles réclamée par ce dernier et de la démolition d’une maison bâtie sur un fond en litige.

(Car. Tarascon n° 98)

 

1638          15 juillet, confirmation de l’acte de concession de Lugeat comme fief dépendant du Consulat de Tarascon. Cet acte fut retenu par Me Alibert de Foix.

 

                   Octobre, année exceptionnelle pour les vendanges dans tout le décimaire : « un tiers plus e vendanges aux vignes que de coustume, et de vin et de vendange en une si grande abondance que home qui soyt en vie n’avoyt encore veu, et en sy grande abondance quils n’avaoint asses de cuves pour les vendanges , ny de tonneaux pour en contenir le vin… ».

                            (AD09 - 135 EDT GG1, f° 82)

 

1640          26 février, un incendie insignifiant se déclare en ville.

 

22-23 juin, dans la nuit, un second incendie autrement plus important ravage le Barri-Clos entre la porte du Sault et la porte de Foix. Tout le barri est réduit en cendres. Il paraît que le fontenier étant absent, on ne pût donner à temps l’eau à la fontaine du Morou, qui servait à abreuver tout ce quartier.

 

1641          12 mai, procès entre le consulat de Tarascon et celui de Quié, au sujet de la délimitation des deux châtellenies. Le 7 août, le juge mage de Foix se transporte à Tarascon pour procéder à cette délimitation. Il fût logé à Sabart.

 

11 décembre, première sentence du sénéchal de Foix qui condamne les habitants de Lugeat  à payer l’albergue.

                            (Cart. Tarascon n° 81)

 

1642          02 janvier, les consuls afferment le terroir de lugeat à Jacques Boulié pour l’espace de quatre ans  à raison de vingt livres par an.

(Car. Tarascon n°80)

 

 

1643          12 avril, les consuls de Tarascon éprouvent la tentation de faire arrêter la construction du Moulin de Sabart que voulait fonder le chevalier Charles Laqueusne, alors engagiste du domaine et châtellenie de Quié.

(AD09 - 135 EDT BB2)  

 

27 juin, le conseil de ville repousse la demande de  Martial Rivière qui voulait faire établir à Sabart une congrégation de l’ordre mendiant de Saint François.

(AD09 - 135 EDT BB2)

 

Octobre, confirmation des privilèges de la ville par le roi Louis XIV. Tarascon compte 1400 habitants.

(Car. Tarascon n° 102)

                  

Après la mort de louis XIII les hostilités avec l’Espagne battent leur plein. De 1643 au traité des Pyrénées 1659 des corps de troupes séjournent à Tarascon.

 

 

1644          26 février, Lettres patentes confirmant les privilèges de la ville avec faculté de tenir les foires et marchés dans l’enclos de la dite ville.

(AD31 - B 649, f° 16 b et Car. Tarascon n° 102)

 

5 juin, le nouveau moulin de Sabart, fondé  sur la rive gauche du Vic-de-Sos. par Charles de Laqueusne (consul de Tarascon en 1634 et 1644), porte à la ruine l’industrie des deux moulins communaux de Tarascon.

(AD09 - 135 EDT BB)

 

1645          31 mai, le sénéchal de Foix rendit une nouvelle sentence pour contraindre les tenanciers de Lugeat à payer l’albergue.

(Car. Tarascon n° 81)

 

1646          le Comte de Carmaing est remplacé par le Comte de Troisvilles comme gouverneur du Pays de Foix. (Joseph Henri de Peyre, comte de Tréville, le capitaine des mousquetaires immortalisé par Alexandre Dumas).

 

                   13 décembre, Mathieu Pagès, procureur du roi, dénonce l’acte malveillant de certains habitants qui ont entrepris la démolition des murailles en l’endroit dit du Castella, d’autant que la dite muraille appartient au roi.

                            (AD09 - 5 E 1646)

 

1647          Les habitants de Siguer sont condamnés à payer 1 mesure de seigle par maison ou il y a une bête à bât et ½ mesure là ou il n’y en a pas pour le péage du grand pont.

(Cart. Tarascon n° 118)

 

                   Novembre, «...arriva un grand bruslement de maisons ». Cet incendie détruit 6 maisons.

                            (AD09 - 135 EDT  BB2)

 

1649          30 juin, Edit rendu contre les blasphémateurs.

 

3 juillet, transaction entre les consuls de Tarascon et les manants et consuls de la vallée de Siguer,  à raison du péage du grand pont, par laquelle ces derniers s’obligent à payer à perpétuité , le 1er novembre de chaque année, au trésorier des consuls de Tarascon , la somme de trente livres.

(Car. Tarascon n° 84 et AD09 - 5 E 500, f° 95 v° - 97)


17 juillet, les consuls demandent au sénéchal de Foix la destruction du moulin de sabart sans égards pour les privilèges de la ville donnés par privilège par Gaston 1er comte de Foix en 1308.

(AD09 - 135 EDT BB et 5 E 679, f°1290)

 

9 septembre, le conseil de ville approuvent le projet de Martial Rivière de fonder un asile pour les vieux prêtres du diocèse à Sabart et passent une convention avec le recteur de Sabart et l’évêque de Pamiers.
(AD09 - 135 EDT BB et 5 E 500, f°118 v° - 121 v° )

 

7 novembre, les consuls font procéder à l’arpentement des maisons et terrains de Tarascon afin de réaliser un nouveau livre terrier.

(AD09 - 5 E 500, f° 159 -160)

 

Lettres patentes qui permettent aux habitants de Quié de faire moudre leur grain ou bon leur semblera.

 

1650          Achat par la ville d’une maison et du pâtu dit du Catala proche de la porte de Foix.

(Car. Tarascon n° 97 et  AD09 - 5 E 501)

 

                       La milice de Tarascon commandée par Arnaud Bergasse passe sous les ordres de Philippe de Guillem.

 

                  

 

 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 14:17

1601          30 mars, achat  du château Lamotte.

                   7 avril, acte par lequel les consuls de Tarascon achètent le château Lamotte à noble Charles de Miglos et dame Ysabeau Dugout sa femme, pour deux mille livres y compris le jardin dit : de Madonne joignant la place du Mazel Viel.

(cart. Tarascon n° 10 et 132 et AD09 - 5 E 456, f°133)

 

Remise des robe et livrée consulaire aux consuls.

(cart. Tarascon  )

 

Maintient des consuls de Tarascon en la possession de la justice haute d’Ornolac au non du roi, comte de Foix, et de Gaspart d’Arnave de la moyenne et de la basse.

(AD31 - B188, f° 176)

 

1603          Adrien de Monluc,  Comte de Carmaing  (catholique) succède au Vicomte de Mirepoix.

 

1604          31 août, quittance de 2000 livres sur l’achat du château de Lamotte par les consuls. Acte retenu par Flouraud notaire.

(Car. Tarascon n° 132) 
 

1607          Juillet. Henry IV réunit son domaine du Comté de Foix à la couronne de France.

 

                   L’église réformée de Tarascon se déclarait trop pauvre pour entretenir un pasteur et réclamait une subvention au synode national de la Rochelle

 

1608          1er juillet, copie extraite pour information qui permet aux consuls de contraindre les gens qui passent par le chemin de Soulombrier dans la vallée d’Arnave, à payer le droit de péage du dit pont de tarascon.

(Car. Tarascon n° 22)

 

1609          9 novembre, acte retenu par Teynier notaire, par lequel les consuls de Tarascon achètent pour cent cinquante livres à Mathieu Pagès, procureur du roi et à Jeanne de Roussin femme de Jean Mainville, « ...un jardin pour servir de cimetière aux habitants de la ville de Tarascon qui mourraient dans la religion prétendue réformée... » , sis au sud de la tour Saint-Michel.

(Car. Tarascon n° 89)

 

1610          14 mai, assassinat du roi Henry IV et dernier comte de Foix par Ravaillac.

                   Les protestants sont chassés de Tarascon.

 

                   26 août, l’Evêque de Pamiers fait son entrée dans Tarascon. « ...Il est allé en procession à la croix dite de Foix assisté des prêtres de la ville, consuls et autres. Après lui avoir fait baiser la croix, chanter le Te Deum jusqu’à l’église notre dame. Et le lendemain qui était un vendredi confirma trois cent vingt personnes... ».

                            (AD09 - 135 EDT GG1)     

 

                   Septembre, on somme les consuls de Tarascon, sous peine de 10 000 livres de remettre à quelques gens d’Ax les armes à feu qu’ils avaient  prises « ...pour aller à la foire de Tarascon et se défendre contre les bandouliers... ».

 

                   L’église Sainte-Quitterie est emportée par une inondation et le service divin est alors rétablie à Sabart.

                            (d’après Rambaud 1846)

 

 

1611          11 mars, Jean d’Imbernat arrête un bandoulier du nom de Quarantou à Tarascon au logis d’un nommé Issac , hôtelier. Celui fût conduit à Ax et remis aux consul de cette ville qui l’enferment. Condamné à mort et  pendu le 5 mars.

 

                   28 juin, les réformés de Tarascon se plaignaient au roi de France de ne pouvoir librement faire leur prêches et utiliser la cloche de la ville ou enterrer leurs morts dignement. Les réformés reconnaissent que les catholiques sont dix fois plus nombreux qu’eux.

                            (AD09 - G 70, pièce 27)

                  

 

1612          Reconnaissance qui atteste que les habitants de Tarascon on le droit de couper du bois de chauffage dans les forêts de Lugeat, de Faboscur et  Labessède.

 

23 mai, « ... fût desfait Raimond Fourniè au champ de la foire, par l’exécuteur de la haute justice pour raison de penchants méchants ... ».

(AD09 - 135 EDT GG1, f° 173)

 

                        6 juillet, les consuls procèdent à un dénombrement de tout le consulat de Tarascon.

(Car. Tarascon n° 67)

 

                   26 juillet, dans un dénombrement fourni par les habitants de Larnat ; il est déclaré que la haute et basse justice de ce lieu appartient au roi, et que la haute police jusqu’à trois livres devait être exercée par les consuls de Tarascon qui pouvaient y mettre un bailli.

(Car. Tarascon n° 64)

 

 

1614          Un arrêt, ordonne aux consuls de Tarascon d’aller démolir le château d’Arignac et de conduire dans leur prisons deux personnes qui furent prises dans le dit château.

(AD09 - 5 E 522)

 

1615          26 janvier, sentence du sénéchal de Foix qui condamne la ville d’Ax à payer une demi mesure de seigle par maison aux fermiers des consuls de Tarascon pour le droit de pontonnage du pont d’Alat.

(Car. Tarascon n° 22)

 

Janvier, confirmation des privilèges de Tarascon par le roi Louis XIII.

(Car. Tarascon n° 85)

 

                       27 mars, sentence du juge des apaux de la ville de Pamiers, portant confirmation du droit de pontanage pour les consuls de la ville de Tarascon en Foix contre les syndics et habitants de Rabat.

(AD09 - 135 EDT BB)

 

1616          Jacques Loubet lègue à l’église qui se construit  à présent au Barry du Bout du Pont à Tarascon la somme de cent vingt livres pour être employée à l’achat d’une cloche.

                            (AD09 - 5 E 471)

 

                   Arnaud Seré, marchand, lègue et donne pour la réparation de l’église ND de la 

                   Daurade six livres.

 

1618          04 août, «...à la nuit advint un grand déluge qui emporta tous les ponts depuis le pont de Perles jusqu’à Toulouse sauf le pont de Foix... ».

                            (AD09 - 135 EDT GG 1, f° 128v°)

 

1619          15 mai, les consuls achètent la terre de la Rende à noble Pierre de Larteich pour la somme de 50 livres.

(Car. Tarascon n° 13)

 

1620         Septembre, les consul  font réaliser aux frais de la ville, les réparations « aux 

                  palissades » proches de la porte du Foirail, du Mazel Viel et de la tour St-Michel, à la

                  sentinelle du Castella, ainsi qu’aux portes du Foirail, de Foix, du Mazel Viel et à la 

                  porte du grand pont. Mention de  pont  « levier »  au Mazel Viel et à la porte de Foix

                  et d’un « reberlin ou ravelin* » = fortification avancée, à la porte de Foix.

 

1621          20 janvier, les habitants de Tarascon se préparent à la guerre et se

 procurent des mousquets.

(AD09 - 135 EDT BB)

 

1622          18 janvier, le Comte de Carmaing, gouverneur du Comté de Foix, trouve la porte du Mazel Viel mal défendue et en ordonne la réparation aux frais de la ville.

                            (AD09 - 135 EDT BB)

 

                   23 février, arrêt du parlement qui confirme la sentence rendue en 1615 contre la ville d’Ax au sujet du péage du pont d’Alat.

(Car. Tarascon n° 22)

                  

Par arrêt de la cour du parlement de Toulouse, le château de Garrabet , fut enfin démantelé et rasé par les catholiques de Montgailhard et de Tarascon .

 

24 mars, Le comte de Carmaing, Gouverneur du Comté de Foix, ordonne aux consuls de lui envoyer les deux canons que la ville d’Ax leur a prêtés, et il ordonne une nouvelle levée des gens de guerre.

(AD09 - 135 EDT BB)

 

10 octobre, le régent ordinaire a quitté l’école, pour aller continuer ses études. Le sieur Martial Rivière, étudiant ecclésiastique, s’offre pour régent. La communauté l’accepte jusqu’à la Saint-Jean aux gages de 18 livres.

(AD09 - 135 EDT BB)

 

26 décembre, l’église de Sainte Quitterie est détruite et emportée ainsi que le cimetière, par une terrible inondation. Le conseil politique de Tarascon vote une somme de 150 livres pour la construction d’une nouvelle église proche de la confluence de l’Ariège et du Vicdessos.

                            (AD09 - 135 EDT BB)

 

1623          29 octobre, vente du cimetière huguenot acheté en 1609 par les consuls.

                            (AD09 - 135 EDT BB; A. Garrigou in Sabart et L.Faure-Lacaussade, p.85)

 

                      Le conseil politique ordonne aussi,  que le chemin de Sabart à la Peyro Raouzado (le saout del Teil) sera rendu praticable aux charettes. On nomme à la place de martial Rivière comme régent le sieur Tersolin.

 

 

1624          31 juillet, Martial Rivière est nommé comme recteur de l’église de N.D. de Sabart et de Sainte Quitterie du Bout du Pont, faubourg de Tarascon.

 

03 octobre, Pierre Claverie, lieutenant du château livre une lutte sanglante dans la rue du Barri-Clos contre certains notables de la ville. Parmi les quatre notables attaqués : Rouet, Lucantes, Pilhes et Rolland ; Rouet est tué, Lucantes blessé mortellement ; les deux autres légèrement blessés aidés par des compatriotes, les consuls Vergè et Teynier, qui s’étaient portés à leur secours , forcent Claverie et ses soldats à se replier sur le château.

 

24 octobre, les consuls de Tarascon élevèrent de vives protestations contre ceux de Foix, qui les jours de marché arrêtaient les convois de grains à l’entrée de leur ville et obligeaient leurs propriétaires à décharger, privant ainsi Tarascon et toute la haute vallée de l’Ariège d’un approvisionnement régulier. 

(AD09 - 135 EDT BB)

 

1625          21 janvier, jugement rendu en faveur de la commune par le maître des requêtes du palais contre l’évêque, l’abbé de Foix et le syndic du chapitre de Saint-Sernin , au sujet des honoraires dus au prédicateur qui avait prêché le Carême.

(Car. Tarascon n° 99)

 

4 mai, Le danger de guerre augmente, on munit et arme le château. Des gardes seront placés à chaque porte le jour de la foire, et chacun des arrivants ne sera reçu que désarmé, à moins qu’il ne soit gentilhomme.

(AD09 - 135 EDT BB, f° 52 v)

 

30 mai, un bal sur la place publique fût l’occasion d’un incident : un geôlier du château, sans doute réformé, tira sur les danseurs.

                            (AD09 - 135 EDT BB, f° 54 v)

 

 

1626          03 juillet, délibération des consuls contre des voleurs et bandouliers.


13 juillet, deux d’entre les bandits furent portés au gibet public pour y servir de terreur.

(AD09 - 135 EDT BB, f°67)

 

                   27 septembre, une émeute ayant eu lieu à Foix, au sujet de la marque des draps et des cordellats, les consuls de Tarascon prennent des mesures pour que l’ordre ne soit pas troublé dans l’enceinte de la ville.

 

1627          8 mai, la ville obérée est menacée de garnisaïres. Les consuls ayant député l’un d’entre eux pour invoquer les privilèges de la cité se préparent à la résistance. L’on décide de placer un portier à chaque porte et un garde d’observation au clocher.

 

17 octobre, L’évêque de Pamiers propose de fonder un couvent des minimes de St-François de Paule à Tarascon, à la charge par les habitants de fournir la bâtisse.

         (AD09 - 135 EDT BB, f° 80 v)

 

Son but avoué était de les montrer en exemple aux séculiers de cette partie de son diocèse. Mais les difficultés financières de la ville retardèrent la réalisation de ce projet et malgré de nombreuses délibérations du conseil municipal de 1627 à 1635 à ce sujet, il fût finalement abandonné.

 

1628          18 janvier, les consuls de Tarascon donnent en afferme à Jean Seré de la ville tout le terroir que la communauté possède à Lugeat, cet engagement est pris pour l’espace de six ans pour la somme de vingt trois livres par an payable d’avance.

(Cart. Tarascon n° 80 et  AD09 - 1 J 7/5 pièce 51 )

 

                  Pierre Claverie est lieutenant commandant le château de Tarascon.

 

Bernard Serou,  estamier, lègue pour réaliser des réparations aux églises de Saint-Michel et N. D. de la Daurade.

(AD09 - 5 E 616)

 

                     25 septembre, apparition de la peste connue dans le Sabarthès sous le non « del maichant mal ». Le conseil politique se réunit pour décider si on laissera se tenir la grande foire de trois jours et pour discuter des moyens de police à prendre au sujet de l’invasion de la maladie.

 

                   15 octobre, un lazaret a été formé dans un communal à l’entrée de la ville, ou l’on retient en quarantaine les étrangers.

 

1630          11 avril, une disette sévit dans le comté, les consuls de Tarascon constatent que plus un grain ne vient du bas-pays et décident de faire la visite des entrepôts de la ville, et d’interdire la vente de grains sans leur autorisation, ainsi que celle du pain aux étrangers.

(AD09 - 135 EDT BB, f° 106 v)

 

06 mai, jugement de monsieur de Froidour qui maintient les habitants dans l’usage des bois du consulat.

(Cart. Tarascon n° 70)

 

                      25 septembre, malgré la peste qui menaçait, les consuls de Tarascon ne décrièrent pas la foire de septembre, déclarant d’ailleurs que celle du mois de mai qui l’avait été pour les mêmes raisons, s’était tenue malgré tout, bien qu’à guichets fermés.

(AD09 - 135 EDT BB, f° 108 v)



 Remis en forme et corrigé par Robert-Félix Vicente

                           

 

 

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 09:12

1501                

Nouvelle alerte de peste dans le pays.

 

1508             

Le parlement adjugea le Béarn à Gaston de Foix et le Roi ordonna aux communautés de prêter serment au prince.

 

1510             

  21 octobre,  les consuls de Tarascon concèdent aux habitants du faubourg du bout du pont , l’usage des bois de Lugeat pour leur chauffage et ‘’fournage’’.

                       ( AD09 - ancien 1 J 7(5), pièces n°39 et 40 )

 

1512              

Mort du jeune Gaston à Ravenne.

 

1515              

10 mai, ordonnance de Pons Elie, juge mage de la cour majeure de Foix, qui permet aux consuls de faire saisir la troisième partie des revenus du recteur de Tarascon pour faire réparer l’église.

                      ( cart. Tarascon  n° 131 )

 

1520              

9 novembre, on produit un inventaire pour les syndics de Tarascon, contre le sieur de Montgascon, qui retenait par la force des biens appartenant aux habitants de Tarascon au préjudice des édits de pacification et surtout d’élargir les consuls qu’il avait fait prisonniers au château de la Motte.

                      ( cart. Tarascon n ° 94 )

 

Les consuls de Tarascon concédèrent aux habitants du faubourg du « bout du pont » l’usage des bois de Lugeat pour leur chauffage et fournage.

 

1529              

24 mars, Grandmont, notaire de Vicdessos, passe le testament de Bertrand Reveilh, prêtre de Tarascon et obituaire de sainte Cécile de notre Dame de la Daurade.

Ø    dés janvier 1529, le notaire de Vicdessos nous apprend que la peste sévit dans le pays. ‘’ le Flagel de la pesto prest a nous assouma ‘’ comme dira le père poète Amilia, réapparaissait périodiquement pour ainsi dire.

                      ( AD09  -  E 360 )

 

1530              

Jean Fournier, marchand de Tarascon est fermier principal des fruits décimaux de Suc et Sentenac et de Siguer.

                      ( AD09 - E 360 )

 

1533           

On trouve un Arnaud Bernard, notaire à Tarascon qui a pour gendre un autre notaire Antoine Martin aussi de Tarascon.

Ø parmi les témoins au testament figurent Pierre Longuevergne, recteur de Génat et noble Corbayrand de Tilhio, châtelain de Tarascon.
                    ( AD09 - E 360 )

 

1534              

02 novembre, acte qui porte quittance en faveur des marguilliers de N.D. de Sabart, qui est dite église paroissiale du faubourg, des dépenses en réparations . le consul du faubourg fut appelé, sa présence étant nécessaire. Acte retenu par Pierre David, notaire de Tarascon.

                   (cart.  Tarascon n° 44)

 

Barthélémy Baure, est un des prêtres de Tarascon.

 

1537              

Un certain Pierre de Larteig, marchand du bout du pont de Tarascon, fermier des fruits décimaux et revenus du prieuré de Vicdessos, sous afferme à deux habitants de Vicdessos.

 

1539               

Ordonnance de Villiers–Cotterêts, par laquelle François 1er prescrivait l’usage unique du Français dans les actes publics. Ce qui éliminait le latin , hermétique au plus grand nombre, autant que les langues régionales au nombre desquelles l’occitan était la plus répandue dans l’écrit Le Pays de Foix adopta le français vers le milieu du XVIème siècle.

 

1543              

Jean Nigoul « capella » de Tarascon. Jean Vignes est notaire de Tarascon. Un autre notaire Me Martin afferme la maison de  Florac au sieur  Pages  et Bonel  de Saurat pour 4 ans

 

1544              

Une maison est louée pour un an à Tarascon, au prix de 3 écus.

 

1545              

03 septembre, arrêt du parlement qui confirme les consuls des lieux qui avaient  la justice criminelle de pouvoir l’exercer par concurrence aux autres juges.

                       (cart.  Tarascon n° 40)

 

1547              

Accord intervenu entre les consuls de Tarascon et le sieur Lacombe, marchand du lieu, laissant aux-dits consuls la liberté "de mettre meuniers et autres serviteurs au moulin farinier de la ville comme à l’accoutumée".

                       (AD09 - E 358, f° 37 v°)

 

1548             

 Procédure des consuls contre le fermier de la leude de Pamiers, avec jugement qui la réduit de moitié.
                      (cart. Tarascon n° 100 et aussi AD09 - 1 j 323)

 

1550             

15 mars, acte par lequel un conseil, tenu au cimetière Saint-Michel ; nomme trois syndics pour défendre la communauté contre Antoine Traversier, ferrier de Cazenave, à raison des bocages de Faboscur et Soulombrier.

                      (cart. Tarascon n° 3)

 

Consuls : Jorge BAURE, Pierre MERCIER, Jean DE DARVIGNES et Pierre LAURES.

 

24 septembre, confirmation des privilèges de la ville par Antoine de Bourbon, roi de Navarre et Comte de Foix.

                       (cart. Tarascon n° 102)

 

1552              

23 septembre, arrêt donné par la cour du parlement de Toulouse touchant la juridiction des juges ordinaires et consuls de la ville, par lequel ordonne que les consuls du dit lieu pourront connaître par concurrence avec les dits juges des dommages , gages, salaires, travaux et police des choses comestibles.

                       (cart. Tarascon n° 25)

 

1553               

 Enquête faite d’autorité de justice pendant le procès entre Antoine de Traversier et Tarascon, pour prouver que les bois de Faboscur et Soulombrier appartiennent bien à Tarascon ; que les bois et montagnes de Lugeat sont dans les limites et dépendances de cette ville ; que les habitants de Tarascon peuvent y prendre du bois pour le chauffage et pour bâtir.

                       (cart. Tarascon n° 75)

 

1554              

Commission du 6 février nommée par le parlement de Toulouse, sur l’entendit donné par Antoine Traversier, seigneur d’Arnave, pour informer sur la coupe des bois de Lugeat contre les consuls et syndics de Tarascon et autres lieux.

                       (cart. Tarascon n° 76)

 

1555              

19 mai, acte retenu par Maître Desvignes, notaire de Tarascon, par lequel les consuls de Tarascon achètent pour 160 livres à Pierre Delarteich la moitié du Cap Cazal qu’il possédait  à lugeat au qaurtier de Busca avec les bocages y attenant.

                       (cart.Tarascon n° 78 et AD09 - 1 J 7/5 pièce 46)

 

1556              

Dénombrement  

                       (cart. Tarascon n° ??)

                       

20 juin, les consuls achètent  à Traversier de Montgascon et à dame noble Marguerite de Sicre, l’Hort ou jardin de Madone, sis au Mazel-Viel et attenant au château Lamotte, pour la somme de 60 écus petits..

                       (cart. Tarascon n° 6)

 

29 juillet, révocation des 3 syndics nommés dans l’affaire Traversier, dont Jean-Guillem Pascal pour avoir indûment ouvert au faubourg un banc de boucherie. Les consuls nomment à leur place Arnaud-Guillem Flouraud et jean Manzos.

                       (cart.Tarascon n° 5)

 

 

1557              

04 mai, arrêt du parlement contre Jean Guilhem Pascal syndic des habitants du faubourg du Bout du Pont , qui défend aux dits habitants de tenir un banc de boucherie au faubour.

                        (cart.Tarascon n° 86)

 

Lettre d’appel au parlement par les consuls, contre Pierre Mercier et autres qui voulaient construire un moulin à farine sur l’Ariège à Tarascon.

                        (cart.Tarascon n° 117)

 

Procès entre Quié et Tarascon sur les limites des juridictions des deux consulats et autres faits : il en résulte que Quiè fut tenue de réparer l’église du faubourg de Tarascon ; que la boucherie établie par ceux de Quiè à Saint Roch fut abolie, que Sabart fut une dépendance de Tarascon et non de Quiè, et que les habitants de Quiè purent aller moudre leur grain où bon leur semblera.

 

06 octobre, acte de transaction entre les consuls et Traversier d’Arnave , par lequel ce dernier devait jouir d’un parsan de bois de Lugeat qu’il devait faire couper et charbonner une fois seulement ; qu’après cette coupe Tarascon devait conserver l’usage de ce parsan de bois qui ne pourrait être aliéné par traversier, lequel renonçait d’ailleurs à toutes prétentions sur Lugeat.

                        (cart. Tarascon n° 46 et AD09 - 1 J 7/5 pièce 46 )

 

21 octobre, Accord entre les consuls de Tarascon et noble Antoine de Traversier, sieur d’Arnave, pour raison des bocages de Lugeat, Soulombrier et Faboscur, appartenant à la ville de Tarascon. Acte retenu par Laffont notaire des Cabannes.

                       (cart.Tarascon n° 21)

 

1558              

Ordonnance du roi et de la reine de Navarre qui porte : «  que les foires et marchés se tiendront dans le corps et clôture de la ville, de même que les boucheries et défenses sont faites aux habitants du barri du Bout du Pont d’y rien innover ».

                       (cart. Tarascon n° 92)

 

1560               

Requête du syndic de Tarascon pour être maintenu des droits sur les forêts de Faboscur et de Soulombrier, pour subvenir aux besoins de bois de chauffage des habitants de Tarascon.

                       (cart. Tarascon n° 69)

 

1561              

Les habitants d’Ax, déjà défavorisés par l’établissement d’un bureau de perception de la traite foraine à Tarascon au lieu de leur ville pourtant plus proche de « l’issue’ du royaume, demandent qu’il soit interdit aux officiers de la foraine de Tarascon de lever le droit sur les marchands d’Ax qui passent par Tarascon.

                        (AD09 - 220 EDT)

 

1563              

Délibération municipale au sujet du procès mu devant le sénéchal de Foix concernant le paiement de la robe consulaire du sieur Antoine Rougié : le conseil décide qu ‘elle lui sera payée.

                        (AD09 - E 93)

 

1564              

20 novembre, sentence rendue par le juge d’appaux  qui condamne les habitants de Saurat à payer aux consuls de Tarascon le droit de péage du grand pont.

                        (AD09 - 135 EDT)

 

1568              

27 septembre, Jean-Claude de Lévis, sieur d’Audou à la tête des protestants prend la ville de Tarascon. Les soldats catholiques occupant le château comtal sont égorgés et le curé Baron, recteur d’Ornolac, surpris dans l’église de la daurade subit un véritable martyre avant d’être précipité du haut du rocher du Castella dans le gouffre de la Mayré. Les protestants se portèrent ensuite au faubourg, mirent le feu à l’église de Sabart et détruisirent l’oratoire Saint- Pierre.

                       (AD09 - G 38, fol 70-73)

 

Les religionnaires de Tarascon aidés de ceux  du Mas d’Azil dévastèrent plusieurs fois les villages de Massat et d’Aulus.

                       ( Huguenots en comminges par Lestrade)

 

1569              

08-9 juin, jour de la fête Dieu, dans la nuit ,les catholiques de la vallée de Vicdessos, avec à leur tête le capitaine Traversier, sieur de Montgascon reprennent la ville à d’Audou en empruntant l’escalier de ravitaillement (situé rue du pont vieux). Ils surprennent et égorgent la garnison protestante du château et leur chef, le capitaine Plagne.  Montgascon , en représailles de la cruauté exercée contre le curé Baron et les soldat catholiques l’année précédente, fait précipiter une soixantaine de protestants du  haut du rocher du Castella dans le gouffre de la Mayré.

 

1571         

L’inquisition accuse un bandoulier catalan de Ripoll, Joan Escuder dit « El Luterà » d’avoir participé à la prise de Tarascon et même d’y avoir été fait consul par les protestants.

                      (Patrice Poujade in tolérances et Solidarités dans les pays Pyrénéens, p.434)

                       

La peste qui sévit violemment dans le cours de l’année contribuait à faire cesser les querelles religieuses.

 

1575         

Septembre. Les Religionnaires du Pays de Foix, assemblés à Saverdun sous forme d’états, acclamèrent comme gouverneur du Comté, Claude de Lévis –Léran, seigneur de Lavelanet et de Bélesta , né au château de Léran en 1540, appelé le sieur d’Audou, d’une de ses possessions en Lauragais.

 

1578              

Mars, Henry de Navarre Comte de Foix est reçu à Tarascon au château Lamotte avant d’aller visiter en grand cortège  la grotte de Lombrives.

                       (AD09 - E 93)

 

1579              

21 septembre, Maître Lafont, notaire aux Cabannes, retient un acte pour l’afferme du pont d’Alat à jean Traversier du lieu d’Urs..

                     (cart. Tarascon n° 120)

   

Guillaume Roland, notaire de Tarascon et du Comté, retient un acte concernant les hommages des habitants de Miglos au nouveau seigneur du lieu Bernard de Gout, seigneur de Lamothe-Bardigues, du Motet et de Balignac en Lomagne.

                     (cart. de Miglos)

 

1580 – 1582   

Guerres autour de Tarascon

 

1580              

Echec de la tentative réformée contre la ville.

 

1581              

Septembre, la ville est alternativement prise par les protestants et par les catholiques.

 

1582              

03 janvier, lettre du roi Henri de Navarre qui ordonne à M. de Pailhès, gouverneur du Pays de Foix,  de démanteler la ville, afin de pacifier les choses et d’éviter « ... que ces altérations n’aportent que de la ruyne a ms subjects, car il est à craindre que le mal ne s’éstende plus avant. A quoi je désire remedier et ne pense point moyen plus propre qu’en faisant démanteler ma dite ville, mon chasteau et faire desmolir les guarites, flancs et ce que vous coignoistrés estre besoing de la maison de la Mothe Bardigues, mesme l’ouvrir du cousté de la rivière pour oter toutes occasions d’entreprendre les ungs sur les autres... ».

                         (AD09 – 8°1533/6, p.45)

 

Septembre, le sieur D’Audou s’empare à nouveau de la ville et venge la mort du capitaine Plagne et ses soldats en faisant décapiter bon nombre de catholiques. Les huguenots se rendirent à l’église de la daurade, firent main basse sur les cloches et les emportèrent pour en faire de l’artillerie. Après avoir systématiquement détruit toute trace de culte catholique , D’Audou installe des pasteurs et  désigne noble Pierre de Miglos, sieur de Rigoyrans comme gouverneur de la place de Tarascon.

 

1584              

 Le roi de Navarre nomme gouverneur du Comté de Foix , l’huguenot Claude de Lévis-Léran, sieur d’Audou.

 

1585              

Rapport du sieur D’Audou à Henri roi de Navarre et comte de Foix : « ...Tarascon est fort important tant par le regard de l’espagnol que pour tenir en obéissance les vallées de Vic-de-Sos, Siguer et Saurat, et même pour mettre l’imposition sur les mines, chose qui ne se fera sans grande difficulté…Vu l’importance de cette place et le peu d’assurance qu’il y a aux habitants, il est besoin de la remettre en telle réparation qu’elle soit désormais défensable, et à cette fin y entretenir dix soldats pour le moins ; quant à la réparation elle ne saurait cous ter plus de cent écus bien ménagés, et cependant il en peut revenir grand profit et utilité… ».

                        (AD09 – 1 MI 5 R 10 ; AD64 – E 457  et  Doat, A.N…)

 

1587              

Tarascon accueille un colloque des églises réformées du comté de Foix au cours duquel étaient débattues des questions religieuses et de discipline.

 

1588              

13 septembre, contrat d’affermage du pont d’Alat, fait par les consuls de Tarascon au sieur jean traversier du lieu d’Urs, contrat retenu par Lafont notaire aux Cabannes.

                       (cart. Tarascon n° 101)

 

1589              

Bertrand de Goth (dugout), Baron de Miglos, devient propriétaire du château Lamotte.

 

Accession de Henry de Bourbon ,  Roi de Navarre et Comte de Foix au trône de France.

 

1596            

Doléances présentées par les consuls de Tarascon et d’Ax aux Etats de Foix concernant les bandouliers étrangers, gens de sac et de corde qui depuis 5 ou 6 ans ont « fouient et et terre d’espaigne pour leur maléfices, larcins, pilleries, voleries, violemment de femmes mineures et autres grands exécrables crimes… ».

                       (AD09 - 220 EDT FF)

 

1598              

11 février, mort du sieur D’Audou. Henri IV chargea le catholique Jean de Lévis, Vicomte de Mirepoix de gouverner le Comté. Ce dernier désigne le catholique Duthil pour remplacer le protestant sieur de Rigoyrans dans le commandement de la place de Tarascon.

 

C’est encore un du Tilh, qui est Châtelain de Tarascon, puisque  de Delescazes nous apprend qu’il fut rétabli  par le vicomte de Mirepoix en la possession et jouissance du château qu’occupait par violence, le huguenot de Rigoyrans « au préjudice du droit acquis au dit  du Tilh ».

 

Sentence qui prouve que Niaux est du consulat de Tarascon.

                      (cart. Tarascon n° 176)

 

20 mars, requête  des consuls au roi Henri IV, pour le prier d’ordonner au garde archiviste de Pau de leur expédier des extraits de leurs privilèges.

                      (cart. Tarascon n° 102)

                       

29 mars, confirmation des privilèges et une réponse d’Henri IV touchant la démolition du château de Lamotte.

                      (cart. Tarascon n° 102)

 

Edit de Nantes.

 

1599              

02 mars, Monseigneur Bertrand de Barrau du Perron, Evêque de Pamiers célèbre la messe à Notre-Dame de la Daurade en présence du sieur  Bertrand de Monville, conseiller à la Cour de Castres, qui venait de rétablir l’exercice de la religion catholique à Tarascon.

 

28 avril, copie d’un acte extrait du grand livre blanc qui constitue le dénombrement de tous les villages ou les consuls de Tarascon ont la justice avec les confrontations du consulat de l’année 1445 par Rolland , notaire.

                       (cart. Tarascon n° 12)

 

Réparations au château. ( AD 64 - B 3268)

 

1600              

07 mars et 24 novembre, deux quittances du capitaine du château de Tarascon Rigoyrans pour les gages de trois soldats affectés à la garde du château.

                       ( AD64 - B 3276)

 

Avril, confirmation des privilèges de la ville par Henri IV.

                       (cart. Tarascon n° 102 et AD09  - 1 J 323 )

 


A SUIVRE !


Remis en forme et corrigé par Robert-Félix Vicente

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 09:00

Cartulaire-acte-n--38---1403.jpg

1401              

18 Janvier,  acte passé dans le château de Miglos par ‘ maestre Johan FAUR ‘’ notaire public de Tarascon et du Comté de Foix.

                        ( AD09 -  E 300, f° 99 ;  E 304, f°34 et  E422, f° 53 )

 

Suite a un différend entre les consuls de la ville et les habitants du faubourg du Bout du Pont, relativement à la tenue des foires et marchés dans le dit faubourg ; Archambaud, Comte de Foix, envoya à Tarascon un commissaire qui ordonna que les habitants du Bout du Pont,  aux jours de marchés, ne pourront vendre aucune marchandise au préjudice de ceux de la ville, sinon des viandes bonnes à manger aux gens.

                        ( cart. Tarascon. n° 24 et A.D.64 )

 

14 mars, le Comte Archambaud confirme les privilèges concernant l’immunité du droit de leude, gabelle et péage pour les habitants de Tarascon dans l’étendue du Comté de Foix.

                       ( cart. Tarascon. n° 24  et n° 60 )

 

16 mars, dans la chambre d’état de l’abbaye de Foix : Hommage rendu à Archambaud et à Isabelle, par ‘Pey Goyo ’ de Tarascon, pour les biens qu’il possède au lieu de Banat.

Ramon de Podiolls est notaire de Tarascon et du comté
                       ( AD64 - E 422, f° 67 et DOAT 209 f°267r – 268 v )

 

03 Avril,  " Arnaldus Mercerii, clericus, filius Petri Mercerii de Taraschone "

                       ( Archives de Foix, livre des informations, f° 60 recto - verso )

 

1403               

16 juin, Archambaud de Grailly, comte de Foix, ordonne que toutes les marchandises, tant deçà que delà du pont soient portées dans l’enclos de la ville les jours de foires et de marchés pour pouvoir les vendre.

                     ( cart. Tarascon. n° 51 et DOAT 95 f° 179 r – 183 v)

 

Un nouvel acte défend aux habitants du faubourg du bout du pont de vendre ou acheter aucune sorte de marchandise, pendant les jours de foires et de marchés, dans leurs maisons.                   

                      ( cart. Tarascon. n° 38 )

 

Le comte de Foix rend une sentence qui indique, qu’il y aura un consul et quatre conseillers au faubourg  et trois consuls et quatorze conseillers à l’enclos de la ville. Aussi que l’enclos de la ville et le faubourg ne formeront qu’une communauté et que tous les habitants payeront les tailles imposées par les quatre consuls dix huit conseillers. Il est aussi défendu de tenir une boucherie au bout du pont.

                      ( cart. Tarascon. n° 38  et AD09 - 1 MI 4 R 10 )

 

1404              

20 septembre, transaction entre les consuls de Tarascon et de Vicdessos qui affranchit les habitants de Tarascon du droit de leude et de gabelle perçu au lieu de Vicdessos.

                     ( cart. Tarascon. n° 33 )

 

1406              

Confirmation des privilèges de la ville.

 

1415              

Mai, enregistrement de la charte de coutumes de Ornolac, en présence de Guillaume Campaneri et Bernard Andrée, habitants de Tarascon.

Ø  acte retenu par Pierre Caza ( caze ), notaire public de Tarascon qui appartenait à la même famille que le précédent ( Raymond en 1345 ).

                    (AD09 - E 89)

 

1421              

20 juin, un acte oblige la Dame Catherine de Miglos à fermer la porte du château dit ‘’ de la motte ‘’ qui avait été faite  vis-à-vis du Mazel Vieil, vu que les consuls ne lui en avaient permis l’ouverture que pour faire passer les matériaux nécessaires aux réparations de sa maison.

Ø acte retenu par Pierre Cazes notaire de Tarascon.

                    ( cart. Tarascon n° 56 )

 

Pey Cazas notaire de Tarascon,  fût l’un des commissaires réformateurs du Comté de Foix.

                      ( AD09 - 1Per3 1897 - 1898, To VI, p.236 )

 

1430              

04 septembre,  dénombrement qui contient les limites de la juridiction de la ville de Tarascon, intitulé extrait de la réformation et reconnaissance des biens du Comte de Foix ". 

                    ( cart. Tarascon. n° 20  et ADA - 1 J 353)

 

1431              

27 avril,  achat par les consuls de Tarascon d’une pièce de terre proche du moulin farinier du bout du pont, appartenant à Jean et Germain Traversier marchants de Tarascon, acte retenu par Pierre Case notaire de Tarascon.

Ø   Cette pièce de terre est depuis un communal de la ville.

                     ( cart. Tarascon. n° 8 )

 

 

1432             

Acte portant que Jeanne Rabote, héritière du Sieur Raymond Picquier, a fait quittance aux consuls de Tarascon de toutes les dettes que la commune lui devait.

                     ( cart. Tarascon. n ° 112 )

 

Privilège par lequel le réformateur du domaine du comté de Foix, maintient les consuls et les habitants de Tarascon en la possession et saisine des ‘mijeannes et pâtus ‘’ qui sont au delà du pont d’Alat, de sorte qu’ils pourront en jouir sans aucune réserve.

                     ( cart. Tarascon. n° 26 )

 

1435              

26 Avril, dénombrement des consuls de Tarascon de leur  juridiction et en particulier du lieu et territoire de  Lugeat.

 

Confirmation aux habitants de Tarascon de pouvoir tenir en leur possession et maisons des poids et des fours.

                       ( cart. Tarascon. n° 28 )

 

Novembre, les consuls de Puigcerdà écrivirent à Barcelone pour informer du rassemblement à Tarascon , d’une troupe d’un millier de soldats, dirigée notamment par Bernard de Grailly, bâtard de Foix et par Arnaud d’Espagne, sénéchal de Foix, qui devait remonter la vallée de Vicdessos, franchir le port de Bouet et entrer en Pallars Sobirà par le Vall Ferrera, possession du comte de foix.

                       (Christian Bourret, Un royaume Transpyrénéen, p69)

 

 1436               

Gaston IV comte de Foix de 1436 - 1472.

                                                     

Prestation du serment de fidélité devant le comte Gaston IV par les consuls de Tarascon et des autres communautés du comté de Foix, lesquels avaient été  convoqués pour assister aux honneurs funèbres de Jean comte de Foix et de Bigorre son père enseveli dans le monastère de Boulbonne.

                       ( cart. Tarascon. n° 53 et H.G.L, to X, pag. 2219 )

 

19 mars, confirmation en faveur de la ville d’exemption de toutes Leudes ou Péages dans tout le Comté.

                        ( cart. Tarascon n° 18 )

 

1437               

28 mai, Gaston IV, comte de Foix accorde pour dix ans aux consuls de  Tarascon un droit d’Aide

de adjudo ‘’ , déjà autorisé en 1333, pour subvenir aux réparations des ponts. Les consuls payèrent pour cette ferme soixante florins  aragonais par an.

                       ( cart. Tarascon n° 41 et n° 61  et DOAT 95 f° 188r – 191 r)

 

 

1439              

Dette de 181 écu d’or  que les fermiers du droit d’aide promirent de payer aux consuls de Tarascon pour la ferme du dit droit.

                      ( cart. Tarascon n° 42 )

 

1443              

24 décembre,  arrentement du pont d’Alat à un habitant des Cabannes.

                      ( cart. Tarascon n° 22 )

 

1444              

17 juillet, nouveau fief donné par le sénéchal du comté de Foix à Pierre Bertrand, Arnaud Vidal, Arnaud Buscailh, et Raymond Bernadac du lieu de Lugeat, à la charge de fournir tous les ans à la ville de Tarascon une poutre pour la réparation du pont.

                     ( cart. Tarascon n° 79 )

 

Ordonnance de Gaston IV, prescrivant la réformation du comté de Foix, commencé sous Jean 1er. Pey Cazes, notaire de Tarascon est l’un des commissaires de la réformation.

                    ( AD64 - E 431, f° 112 et 136 )

 

1445               

07 décembre, dénombrement du comté par Michel Duvernis, notaire et procureur du comté.  Cet inventaire de toutes les propriétés du comte de Foix est dit ‘’ livre blanc ‘’.

Un extrait du grand livre blanc justifie que le comte de Foix, prenait ‘’ bladage ’’ sur le pont de Tarascon, pour les consuls de Tarascon contre les syndics et habitants du lieu de Rabat.

                      

Un autre extrait contient les limites de la juridiction des consuls de Tarascon sur les villages et confrontation du consulat avec les usages que la ville de Tarascon exerçait sur les bois de ces villages.
 

                         (AD64 - B 1173 et A. Garrigou, Etudes Historiques sur l'ancien pays de Foix et
                           le Couserans
, t.1, Toulouse, Henault, 1846, p.347).
 

On découvre aussi que le dit comte de Foix possède en dehors du lieu de Tarascon une tour appelée « la tour de Mounègre ».

                         (ADA - 180 EDT AA1 f° 2-6 et  cart. Tarascon n° 12 )

 

1446                 

Abandon par les consuls du droit d’aide concédé en 1437 pour dix ans.

                         ( cart. Tarascon n°41 )

 

1447                 

Nouveau privilège contenant concession du droit d’aide pour les consuls de Tarascon.

       

1448               

15 mai, sentence rendue par le comte de Foix en faveur de son procureur comtal et de son trésorier qui condamne les consuls et habitants de Tarascon a leur payer le droit de ’’ fouage ‘’ à raison de sept ’’ sous toulzas ’’ par chef de maisons et chaque sept ans.

                       ( Tour Ronde,  XXVIII, 37 )

 

1450                 

Tarascon est le chef lieu d’une châtellenie qui comprend Arnave, Bompas, Cazenave, Croquier , Garrabet, Jarnat, Larnat, Mercus et Ornolac.

 

1451                

Sentence rendue par le juge mage des Appeaux du comté de Foix portant que les habitants du Barry clos, pourront tenir dans leur maisons toute sorte de marchandises pour vendre en foire, marchés et autres jours à la réserve que ceux qui porteront volailles, venaisons et autres sortes de vivres ne pourront acheter au dit Barry clos pour les vendre (...) tout droit à la place et passé 1 heure de l’après midi y pourront acheter au dit Barry pour les vendre.

 

Il est dit aussi que toutes les bêtes qui viendront en cette ville les jours de foire seront conduites au ‘’ camp de la feiro ‘’.

                         ( cart. Tarascon  n° 39 )

 

Accord passé entre les consuls de Tarascon et le seigneur d’Arignac pour raisons des limites concernant la justice haute et basse, portant que le jugement rendu par le juge d’appeaux de la comté de Foix serait exécuté en faveur de la communauté du dit Tarascon et qu’ils pourront administrer la dite justice jusqu’au milieu de la rivière  de la Courbière.

                          ( cart. Tarascon  n° 31 )

 

Les consuls de Tarascon demandaient le droit de leude  et de pontonage aux habitants de Pamiers. Les syndics de Pamiers montrèrent les chartes des comtes de Foix qui les exemptaient de ces droits.

                         ( AD09 -  8°100, To I.II, de Lahondes  1884 )

 

 

1454                

Pierre  Comteti est notaire de Tarascon et du Comté.

 

1455              

03 février, Gaston IV comte de Foix ordonne que les consuls de Tarascon rendront leurs comptes un mois après avoir quitté leur charge.

                      ( cart. Tarascon  n° 88 )

 

Le comte exempte aussi les habitants de Tarascon des droits dus sur leur biens pendant cinq ans pour leur permettre de reconstruire la ville et ceux qui viendront la peupler pendant dix ans.

                      ( AD09 - 1 J 323 )

 

Le comte Gaston de Foix, accorda aux consuls de Tarascon, qu’ils pourront contraindre les habitants des vallées supérieures, qui passent par le chemin de Soulombrier à la vallée d’Arnave, à payer les droits de passage du pont d’Alat.

07 décembre, Extrait de l'inventaire général des biens et domaines appartenant au Comte de Foix, dans lequel sont énoncés les biens dépendants du Consulat de Tarascon, leurs limites et confrontations ainsi que les droits seigneuriaux et féodaux appartenant au dit Sieur Comte.
                        (AD09 - 1 J 353) 

                 

1456               

D’après la chronique d’Arnaud Squerrer, le territoire actuel du canton de Tarascon comportait trois baronnies et deux châtellenies :

                       Baronnies : Arignac, Miglos et Rabat.

                       Châtellenies : Quié et Tarascon.

La châtellenie de Tarascon comprenait : Alens, Arnave, Malpas (Bompas ), Casenave, Croquié, Garrabet, Jarnat, Mercus et Ornolac.

 

Tarascon figurait parmi les quatre villes maîtresses du comté de Foix, avec Foix,  Mazères et Saverdun. La châtellenie de Quié comprenait : Aynat, Alliat, Banat- de- dessous, Banat de–dessus, Bédeilhac, Florac, Gourbit, Junac, Lapujade, Niaux, Saurat et Surba.

                  

Le village d’Amplaing faisait partie de la châtellenie de Foix. Ussat et Lugeat qui ne figuraient pas sur la liste, devaient être rattachés à la châtellenie de Tarascon.

 

1457             

22 décembre,  accord entre les habitants de Lugeat et ceux d’Ornolac sur le différent qu’ils avaient pour raison des pâturages, ils établirent les limites sur lesquelles les habitants d’Ornolac peuvent faire paître leur bêtes de jour et non de nuit.

                    ( cart. Tarascon n° 74)

 Ø Voir aussi : AD09 - ancien 1J 7(6) pièce 14 (page 1) et Garrigou in études Historiques. To I, page348.

 

1464               

La ville de Pamiers envoie au mois de décembre quarante arbalétriers dans la ville de Tarascon.

                      ( AD09 - 8° 100, p.285 ; de Lahondes 1884 ) 

 

1467               

13 février, les consuls de Tarascon présentent une requête devant Gaston prince de Navarre comte de Foix et seigneur de Béarn, par laquelle il lui demande de leur permettre de continuer à perpétuité d’exiger le droit d’aide ou  d’adjudo et de jouir aussi de la justice avec a leur charge de construire une prison et de consacrer le produit de ce droit aux fontaines et aux remparts de la ville.

                       ( cart. Tarascon  n° 7 )

 

1468                

21 janvier,  le comte Gaston IV confirme aux habitants de Tarascon la dispense de toutes leudes et péages dans l’étendue du Comté.

                      ( cart. Tarascon  n°15 et Doat , )

 

24 novembre, Gaston IV autorise les consuls de pouvoir exiger le droit d’aide et de consacrer le produit a la réparation des chemins, des ponts, des fontaines et  murs de la ville. Il leur permet en outre d’exercer la justice civile à la condition de construire la dite prison.

                      (AD09 - 1 MI 4 R 10, fond Doat, vol 95 f° 192 r – 198 v et  cart. Tarascon  n° 14
                        et n° 62 )

   

1475                 

05 août, une ordonnance rendue à Pau par  Magdeleine, mère et tutrice du jeune comte François Phoebus, ordonne que la porte du côté du   château de la Motte aboutissant a la place du Mazel Vieilh doit bien être murée, engageant  tous ses officiers, sous peine de cinq marcs d’argent de bien exécuter  les ordres.    

                      ( cart. Tarascon n ° 57 )

 

1477               

21 mai, le sénéchal de Foix déclare par sentence que durant les deux foires de Tarascon de mai et de septembre, il y aura sept jours dit ‘’ francs ‘’ à chacune des foires a savoir, 3 pour venir, 3 pour la tenue de la foire et 1 pour s’en retourner, avec défense de molester tous ceux qui y viendront quand même ils seraient aragonais.

                        ( cart. Tarascon  n° 50 )

 

28 mai,  confirmation à Rabastens de l’ordonnance du 5 août 1475.

                        ( cart. Tarascon  n° 57 )

 

Ø  L’acte latin du 20 juin 1421 et les deux ordonnances du 5 août 1475 et 28 mai 1477 prouvent bien qu’il existait deux châteaux mitoyens : le château Lamotte, appartenant à la famille de Miglos, et le château féodal appartenant au comte de Foix.

 

1482              

14 juin, Magdeleine , tutrice de François Phoebus, confirme le privilège de tenir des  foires à la ville de Tarascon .

                      ( cart. Tarascon  n° ? )

 

1483                

La peste apparaît dans le pays.

 

1484              

15 juillet, lettre patente donnée à Pau, par laquelle Catherine , reine de Navarre, permet aux consuls de Tarascon de pouvoir porter la robe et livrée consulaire.

                      ( cart. Tarascon  n° 87 )

 

1490                 

Confirmation des privilèges de la ville de Tarascon par Catherine de Navarre.

Ordonnance de Catherine de Navarre en faveur des consuls de Tarascon, relativement à une requête qui lui avait été présentée par ceux-ci, au sujet des foires et marchés de la ville.
                      ( cart. Tarascon  n° 90 et AD64)

                     

1492                 

Enquête relative aux marchés du Bout du Pont de Tarascon.

                       ( AD64  E 483 )

 

1494                 

Pendant l’été, la ville de Foix renforce la garde à l’entrée de la ville et on interdit aux fuxéens d’aller à la foire de Tarascon, à moins de rester en quarantaine.

 

21 avril, Dominique de St-Avite, recteur de Sabart, signe au lieu de Florac et près de la porte du château , une transaction entre noble écuyer Bertrand de Miglos , seigneur de Vinca et Ville rase, châtelain de Roquefixade d’une part, et noble écuyer Manaud de Loubières, seigneur de Miglos et de Florac père de Bertrand et de Jean de Miglos. Acte retenu par Artagaluppa, notaire de Tarascon.

 

24 avril, Dominique de St-Avite donne en afferme la rectorerie de l’église N.D. de Sabart à Pierre Vacher.

                    (A.Garrigou in Sabart, page 101)

 

 

1496             

Nouvelle alerte de peste à Foix.

 

1499               

06 novembre, confirmation des droits d’usage des habitants du consulat de Tarascon dans les bois  du dit consulat , pour en user comme ‘ ils en ont coutume ’’, par la

                    reine de Navarre comtesse de Foix , mère et tutrice du comte son fils.

                        (ADA - 1 J 353)

Ø Le seigneur de Cazenave ayant voulu se servir pour l’usage de sa forge au lieu
d’Alens des bois de Lugeat, la reine de Navarre, par une ordonnance du 6 novembre 1499, lui  fît défense de poursuivre son entreprise sous peine de 25 marcs d’or d’amende, les dits bois étant de sa propriété, ses droits étant exercés par les consuls de Tarascon, dans le territoire duquel se trouvait enclavé Lugeat et ses dépendances.

                        ( cart. Tarascon  n° 58 )


Remis en forme et corrigé par Robert-Félix Vicente

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